- EAN13
- 9782130636229
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 20/01/2015
- Collection
- Philosophies
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Cet ouvrage présente une analyse très complète de la relation entre islam et
politique. Les différentes approches présentent la sécularisation comme un pur
produit de l'Occident et lient le destin de la modernité à un phénomène de
"désenchantement du monde" (Weber) qui n'a pu avoir lieu en islam, resté
prisonnier des schèmes religieux et qui n'a pu franchir le seuil de la
modernité politique. La faiblesse du droit dans la tradition de l'islam
classique et son incapacité à mettre des limites au pouvoir pourraient
expliquer la raison pour laquelle certains régimes transforment l'état
d'exception en mode normal de gouvernement. Néanmoins, la pensée politique de
l'islam classique a réalisé des manières d'appréhender le politique : certains
penseurs ont mis l'accent sur la pluralité des formes de rationalité qui doit
guider l'action de l'homme politique, des juristes ont élu le maintien de la
cohésion de la communauté comme critère majeur de l'action de l'État, des
philosophes ont insisté sur les possibilités de l'amélioration de l'homme tel
qu'il doit être et non tel qu'il est.
politique. Les différentes approches présentent la sécularisation comme un pur
produit de l'Occident et lient le destin de la modernité à un phénomène de
"désenchantement du monde" (Weber) qui n'a pu avoir lieu en islam, resté
prisonnier des schèmes religieux et qui n'a pu franchir le seuil de la
modernité politique. La faiblesse du droit dans la tradition de l'islam
classique et son incapacité à mettre des limites au pouvoir pourraient
expliquer la raison pour laquelle certains régimes transforment l'état
d'exception en mode normal de gouvernement. Néanmoins, la pensée politique de
l'islam classique a réalisé des manières d'appréhender le politique : certains
penseurs ont mis l'accent sur la pluralité des formes de rationalité qui doit
guider l'action de l'homme politique, des juristes ont élu le maintien de la
cohésion de la communauté comme critère majeur de l'action de l'État, des
philosophes ont insisté sur les possibilités de l'amélioration de l'homme tel
qu'il doit être et non tel qu'il est.
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