Comment perdre une élection présidentielle à coup sûr
EAN13
9782221128466
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Comment perdre une élection présidentielle à coup sûr

Robert Laffont

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782221128466
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    14.99
Contrairement à une idée reçue, l'élection présidentielle ne se gagne pas,
elle se perd !


À l'exception du cas atypique du général de Gaulle, jamais, dans l'histoire de
la Ve République, le favori de l'élection ne l'a emporté. Tous favoris, les
Poher, Chaban, Rocard, Balladur, Jospin, Royal, Strauss-Kahn n'ont pas réussi
accéder à la fonction suprême. Outre les " Je vous demande de vous arrêter !
", et autres " bravitudes ", quelles fautes, quelles erreurs répétées à
travers les élections successives expliquent ces échecs ? Et pourquoi des
individus qui ont derrière eux de longues années d'apprentissage, qui
connaissent tout des mœurs politiques, qui sont informés au jour le jour des
soubresauts et des souhaits de l'opinion, finissent-ils par commettre autant
d'irréparables bévues, que ce soit à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine ou
dans un Sofitel à New York ?
Conséquence directe de la défaite des favoris : le président élu n'est pas le
représentant du " mieux disant " mais celui du " moindre mal ". Autrement dit,
il n'est qu'un président par défaut. Il n'est pas celui qui a gagné l'élection
présidentielle, mais celui qui ne l'a pas perdue. Or les présidents successifs
se croient investis d'une légitimité qui leur permet de mener la politique de
leur choix. C'est une erreur profonde. Convoqués à l'élection présidentielle
comme au plus grand spectacle de la politique, les Français font simplement
leur devoir en éliminant celui qu'ils jugent le moins capable ou le moins
digne d'exercer la charge suprême. Une fois ce devoir accompli, ils rentrent
chez eux fiers d'avoir débarrassé le pays du danger qui le menaçait.
Du syndrome Balladur (ou comment perdre une élection en pensant qu'elle est
jouée d'avance) au syndrome Jospin (ou comment l'absence de désir conduit
inexorablement à l'échec), des cas Juppé et Fabius (ou le massacre des
dauphins) au cas Le Pen (ou l'éternel candidat qui ne souhaite surtout pas
être élu), la démonstration enlevée et drôle de Patrice Carmouze, spécialiste
des échecs, bourdes et bévues en tout genre, est très convaincante.
L'actualité récente n'est pas pour le contredire...
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