- EAN13
- 9782226303615
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 08/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De la décadence de la peinture italienne au XVIe siècle
Thèse latine de Romain Rolland, cahier n° 9
Romain Rolland
Albin Michel
Livre numérique
La thèse latine de doctorat de Romain Rolland, consacrée à la décadence de la
peinture en Italie après la Renaissance, méritait à un double titre d'être
publiée. D'abord parce qu'aucun écrit de ce grand homme n'est indifférent, en
particulier un écrit de sa jeunesse, période où le bouillonnement de
l'étudiant répond au bouillonnement de l'époque : or l'une et l'autre,
l'époque et l'étudiant, ne sauraient manquer de nous intéresser ; nous sommes
en 1895 et ce jeune normalien est déjà tout formé et armé pour frayer sa voie
dans les tumultes du nouveau siècle. En second lieu, les historiens et les
critiques d'art trouveront dans cette lecture une utile occasion d'observer
les changements de point de vue que cinquante ans peuvent avoir produits en
matière d'histoire et de philosophie de l'art.
[...]
Il y a seulement, en l'occurrence, à rappeler la simple et forte leçon de
Romain Rolland, sa préférence résolue, têtue, généreuse pour les grandes
choses humaines où palpite l'humain, pour la musique qui ressemble aux
tempêtes du coeur comme à celles de la mer, pour les plus dramatiques
créations de l'art, celles qui exigent une adhésion de tout notre être, celles
qui appellent à une totale communion.
Jean Cassou
peinture en Italie après la Renaissance, méritait à un double titre d'être
publiée. D'abord parce qu'aucun écrit de ce grand homme n'est indifférent, en
particulier un écrit de sa jeunesse, période où le bouillonnement de
l'étudiant répond au bouillonnement de l'époque : or l'une et l'autre,
l'époque et l'étudiant, ne sauraient manquer de nous intéresser ; nous sommes
en 1895 et ce jeune normalien est déjà tout formé et armé pour frayer sa voie
dans les tumultes du nouveau siècle. En second lieu, les historiens et les
critiques d'art trouveront dans cette lecture une utile occasion d'observer
les changements de point de vue que cinquante ans peuvent avoir produits en
matière d'histoire et de philosophie de l'art.
[...]
Il y a seulement, en l'occurrence, à rappeler la simple et forte leçon de
Romain Rolland, sa préférence résolue, têtue, généreuse pour les grandes
choses humaines où palpite l'humain, pour la musique qui ressemble aux
tempêtes du coeur comme à celles de la mer, pour les plus dramatiques
créations de l'art, celles qui exigent une adhésion de tout notre être, celles
qui appellent à une totale communion.
Jean Cassou
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