- EAN13
- 9782259264389
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 11/01/2018
- Collection
- Plon Récit
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un candide à moto
4421 km de rencontres et d'aventures entre Paris et Istanbul
Côme Levin
Plon
Plon Récit
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782259264389
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
15.99
Mai 2014, Côme Levin quitte Paris. Embarquant le minimum vital, il va
parcourir 4 421 km sur sa moto jusqu'à Istanbul. Daech n'a pas encore attaqué
l'Europe, la route des migrants n'est pas entravée de barbelés. Côme, lui,
s'émerveille de chaque paysage, s'enrichit de chaque rencontre. Il a vingt-
trois ans, il découvre les Balkans, les cicatrices des guerres de Yougoslavie,
le mariage des influences entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman.
" Je pars. C'est absurde. L'objectif est tellement loin, l'itinéraire pour
l'atteindre si long qu'ils n'ont pas de réalité dans mon esprit. Devant moi,
le ruban d'asphalte défile et je le perçois comme une immense passerelle vers
l'Asie. Une passerelle qui traverserait l'espace, mais aussi le temps. Il est
maintenant clair que ce voyage est une bulle dans ma vie, d'une légèreté
aérienne. Tout y est possible et à la fois isolé, sans conséquence. Je ne suis
ni attendu ni soumis au moindre engagement. Je suis libre de faire ce que je
veux. Libre de m'arrêter tout de suite, là où je me trouve. De faire demi-tour
et de rentrer chez moi. Ou de changer de route. Ou de continuer dans la même
direction. Et pour l'instant je continue. Cap sud-est. "
parcourir 4 421 km sur sa moto jusqu'à Istanbul. Daech n'a pas encore attaqué
l'Europe, la route des migrants n'est pas entravée de barbelés. Côme, lui,
s'émerveille de chaque paysage, s'enrichit de chaque rencontre. Il a vingt-
trois ans, il découvre les Balkans, les cicatrices des guerres de Yougoslavie,
le mariage des influences entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman.
" Je pars. C'est absurde. L'objectif est tellement loin, l'itinéraire pour
l'atteindre si long qu'ils n'ont pas de réalité dans mon esprit. Devant moi,
le ruban d'asphalte défile et je le perçois comme une immense passerelle vers
l'Asie. Une passerelle qui traverserait l'espace, mais aussi le temps. Il est
maintenant clair que ce voyage est une bulle dans ma vie, d'une légèreté
aérienne. Tout y est possible et à la fois isolé, sans conséquence. Je ne suis
ni attendu ni soumis au moindre engagement. Je suis libre de faire ce que je
veux. Libre de m'arrêter tout de suite, là où je me trouve. De faire demi-tour
et de rentrer chez moi. Ou de changer de route. Ou de continuer dans la même
direction. Et pour l'instant je continue. Cap sud-est. "
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