- EAN13
- 9782271078360
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 30/09/2013
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La ville d’Alger vers la fin du XVIIIe siècle
Population et cadre urbain
Tal Shuval
CNRS Éditions via OpenEdition
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Aide EAN13 : 9782271078360
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Alger. De la modeste cité berbère à la capitale de province à la fin de la
période ottomane, une abondante littérature de voyages nous avait rendu la
ville autant exotique que presque familière. Mais la fortune de nombre de
faits colportés, repris souvent avec une certaine complaisance par les
historiens, laissait percevoir qu’une étude solide était encore à faire. Tal
Shuval, s’appuyant sur un important fonds documentaire en arabe, notamment des
inventaires émanant de l’administration fiscale, nous présente ici un rare
travail d’histoire sociale. À partir de ces sources pour la plupart inédites,
l’auteur retrace, méticuleusement, d’une par l’état des populations allogènes
ou autochtones d’Alger à la fin du XVIIIe siècle : nombre, composantes,
activités et habitat, et en particulier le rôle de ce qu’il appelle la « caste
» dominante des janissaires comme sa relation avec les milieux de la guerre
maritime (course). Alger compte alors 50 000 habitants. D’autre part, il
décrit les structures de la ville, de son cœur regroupant les centres
administratifs, militaires, religieux et commerciaux, aux quartiers
résidentiels. La période de stabilité que l’on peut percevoir dans la seconde
moitié du XVIIIe siècle montre l’arrivée à maturité d’un système politique qui
se révélera cependant inadapté aux conditions du XIXe siècle.
période ottomane, une abondante littérature de voyages nous avait rendu la
ville autant exotique que presque familière. Mais la fortune de nombre de
faits colportés, repris souvent avec une certaine complaisance par les
historiens, laissait percevoir qu’une étude solide était encore à faire. Tal
Shuval, s’appuyant sur un important fonds documentaire en arabe, notamment des
inventaires émanant de l’administration fiscale, nous présente ici un rare
travail d’histoire sociale. À partir de ces sources pour la plupart inédites,
l’auteur retrace, méticuleusement, d’une par l’état des populations allogènes
ou autochtones d’Alger à la fin du XVIIIe siècle : nombre, composantes,
activités et habitat, et en particulier le rôle de ce qu’il appelle la « caste
» dominante des janissaires comme sa relation avec les milieux de la guerre
maritime (course). Alger compte alors 50 000 habitants. D’autre part, il
décrit les structures de la ville, de son cœur regroupant les centres
administratifs, militaires, religieux et commerciaux, aux quartiers
résidentiels. La période de stabilité que l’on peut percevoir dans la seconde
moitié du XVIIIe siècle montre l’arrivée à maturité d’un système politique qui
se révélera cependant inadapté aux conditions du XIXe siècle.
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