- EAN13
- 9782271147035
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 28/09/2023
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Qui pose les questions mémorielles ? - Une approche sociologique
Sarah Gensburger
CNRS éditions
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782271147035
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
17.99
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
Depuis plusieurs décennies, le langage de la " mémoire " est devenu dominant
pour dire les rapports sociaux au passé. " Demandes sociales de mémoire " et "
concurrence des mémoires "...
Depuis plusieurs décennies, le langage de la " mémoire " est devenu dominant
pour dire les rapports sociaux au passé. " Demandes sociales de mémoire " et "
concurrence des mémoires " se seraient substituées au grand récit national,
plaçant les pouvoirs publics en position d'arbitre entre des aspirations
éclatées et rivales.
C'est cette vision convenue, source de tant d'articles, de rapports ou
d'essais, que cette vaste enquête entend mettre à l'épreuve des faits. Qui
pose les questions mémorielles ?
Quels sont les acteurs et les actrices qui parlent de " mémoire " au sein de
l'État ou en relation avec lui ? Depuis quand, à propos de quoi et de quelles
manières ? Avec quelles réalisations concrètes et quels résultats ?
Multipliant les points d'observation, ce travail retrace l'émergence de la
mémoire comme secteur d'action publique, ouvre la " boîte noire " de l'État,
interroge la constitution et le développement des associations mémorielles,
étudie les pratiques mises en œuvre à différents niveaux et questionne leurs
effets attendus – ou inattendus. Autant de facettes d'une véritable sociologie
de la mémoire qui prend le contrepied de nombre d'évidences partagées.
pour dire les rapports sociaux au passé. " Demandes sociales de mémoire " et "
concurrence des mémoires "...
Depuis plusieurs décennies, le langage de la " mémoire " est devenu dominant
pour dire les rapports sociaux au passé. " Demandes sociales de mémoire " et "
concurrence des mémoires " se seraient substituées au grand récit national,
plaçant les pouvoirs publics en position d'arbitre entre des aspirations
éclatées et rivales.
C'est cette vision convenue, source de tant d'articles, de rapports ou
d'essais, que cette vaste enquête entend mettre à l'épreuve des faits. Qui
pose les questions mémorielles ?
Quels sont les acteurs et les actrices qui parlent de " mémoire " au sein de
l'État ou en relation avec lui ? Depuis quand, à propos de quoi et de quelles
manières ? Avec quelles réalisations concrètes et quels résultats ?
Multipliant les points d'observation, ce travail retrace l'émergence de la
mémoire comme secteur d'action publique, ouvre la " boîte noire " de l'État,
interroge la constitution et le développement des associations mémorielles,
étudie les pratiques mises en œuvre à différents niveaux et questionne leurs
effets attendus – ou inattendus. Autant de facettes d'une véritable sociologie
de la mémoire qui prend le contrepied de nombre d'évidences partagées.
S'identifier pour envoyer des commentaires.