- EAN13
- 9782336426617
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 25/01/2024
- Collection
- Récits de vie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782336426617
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
9.99
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 13,00
C’est un récit témoignage sur la maladie de ma mère –maladie de la mémoire –
c’est donc une anamnèse percutée par l’amnésie que j’ai nommée d’un néologisme
: Anamnésie.
Au cours de ce long accompagnement, l’idée est venue d’écrire après chaque
visite ; parce que sa mémoire flanchait, il fallait fixer les souvenirs pour
que nos oublis ne viennent pas renforcer les siens et pour maintenir au moins
la trace de cette lutte si singulière étape après étape, marche après marche,
parce qu’elle y était elle-même, malgré tout…. Il fallait consigner les
effacements, ce qui se retire, ce qui disparait.
Mais au cours de cette chute, des pans entiers de sa construction sociale
tombaient, libérant des mouvements, des sentiments.
Quand on la perdait dans le présent de l’échange, on la retrouvait comme elle
était avant, bien avant parfois, dans un temps non connu de nous. Quand le
raisonnement s’effritait, seules les émotions alors émergeaient, libérées du
poids du jugement et de la censure, nous révélant des in-sus, parfois des
secrets.
c’est donc une anamnèse percutée par l’amnésie que j’ai nommée d’un néologisme
: Anamnésie.
Au cours de ce long accompagnement, l’idée est venue d’écrire après chaque
visite ; parce que sa mémoire flanchait, il fallait fixer les souvenirs pour
que nos oublis ne viennent pas renforcer les siens et pour maintenir au moins
la trace de cette lutte si singulière étape après étape, marche après marche,
parce qu’elle y était elle-même, malgré tout…. Il fallait consigner les
effacements, ce qui se retire, ce qui disparait.
Mais au cours de cette chute, des pans entiers de sa construction sociale
tombaient, libérant des mouvements, des sentiments.
Quand on la perdait dans le présent de l’échange, on la retrouvait comme elle
était avant, bien avant parfois, dans un temps non connu de nous. Quand le
raisonnement s’effritait, seules les émotions alors émergeaient, libérées du
poids du jugement et de la censure, nous révélant des in-sus, parfois des
secrets.
S'identifier pour envoyer des commentaires.