Unité de l’être et dialectique, L’idée de philosophie naturelle chez Giordano Bruno
EAN13
9782345001317
Éditeur
Vrin
Date de publication
Collection
De Pétrarque à Descartes
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Unité de l’être et dialectique

L’idée de philosophie naturelle chez Giordano Bruno

Vrin

De Pétrarque à Descartes

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782345001317
    • Fichier PDF, libre d'utilisation
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    • Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
    • Lecture en ligne, lecture en ligne

    Mise en Forme

    • Aucune information

    Fonctionnalités

    • Aucune option d'accessibilité au système désactivée (exception)
    • Navigation dans la table des matières
    • Brèves descriptions alternatives
    • Balisage de la langue fourni

    Normes et Réglementations

    • Aucune information
    20.99

Autre version disponible

Comment penser l’être ou la nature indépendamment de la figure de l’ordre ou
du monde ? On pourrait caractériser par cette question le défi philosophique
de Giordano Bruno. On sait qu’il conduit à une cosmologie infinitiste qui en
constitue le versant le plus spectaculaire et le mieux connu. Le travail qui
est ici présenté propose une autre voie, centrée autour de la pensée de l’«
être un et infini » élaborée par Bruno dans le De la causa, qui constitue le
noyau théorique de sa philosophie. Partant d’une réflexion sur la puissance
expressive des concepts philosophiques traditionnels (cause et principe, forme
et matière, genre et différence) et rapportant les articulations de la pensée
de l’être aux conditions de notre connaissance, et non à une structure propre
de l’être, Bruno propose une interprétation « dialectique » du discours
métaphysique qui fait procéder les formes d’éminence et d’analogie de
l’activité figuratrice de la raison humaine. Si, selon une formule célèbre, le
philosophe est un peintre et un poète, cela ne veut pas dire qu’il
s’affranchisse des normes rationnelles du discours démonstratif pour se faire
prophète, cela signifie que ces règles de la pensée ne constituent en aucun
cas une grammaire de l’être : elles sont des instruments de figuration de
l’être infini et univoque dont il s’agit de saisir tout à la fois la fécondité
et les limites. Il s’agissait au départ de s’interroger sur les nouveaux
enjeux de la philosophie de la Renaissance et sur ses pratiques discursives
souvent si déroutantes. Ce travail tente ainsi de situer la pensée de Bruno
par rapport à la critique humaniste des modi significandi médiévaux et de la
conception architectonique de la philosophie, identifiable aussi bien dans le
projet de réforme dialectique de Valla, dans le plurilinguisme philosophique
de Pic de la Mirandole, que chez des auteurs aussi différents que Ficin ou
Pomponazzi.
S'identifier pour envoyer des commentaires.