- EAN13
- 9782354122966
- Éditeur
- Presses Universitaires de Perpignan
- Date de publication
- 29/09/2017
- Collection
- Études
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Questions de santé sur les bords de la Méditerranée
Malades, soignants, hôpitaux, représentations, en Roussillon, Languedoc & Provence XVIe-XVIIIe siècle
Presses Universitaires de Perpignan
Études
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782354122966
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Aucune option d'accessibilité au système désactivée (exception)
- Navigation dans la table des matières
- Brèves descriptions alternatives
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
9.99
La manière d'envisager les questions de santé change radicalement au cours de
la période moderne. On passe d'une politique d'assistance aux pauvres, d'une
attitude fataliste face aux épidémies comprises comme un châtiment de Dieu, à
des mesures de prévention et de défense contre les contagions, à un engagement
plus assumé du pouvoir royal dans l'organisation hospitalière symbolisé par la
mise sur pied de l'Hôpital général et au XVIIIe siècle par la création de la
Société royale de médecine. Les signes d'une mutation en profondeur se
multiplient, ténus, dépourvus de liens entre eux, au moins au premier abord.
Quelle relation existe-t-il en effet entre la fondation d'ordres féminins
dédiés au soin des malades dans les hôpitaux, les cartes placées au fond des
lits des forçats malades, annonciatrices des futurs dossiers médicaux, où
seraient indiqués leurs noms et les soins à leur apporter, l'intention royale
de faire distiller les eaux minérales afin d'en connaître les propriétés, et
la grande réorganisation hospitalière de l'Hôpital général voulue par Louis
XIV ? Ces faits, du XVIIe siècle, ouvrent un horizon nouveau en matière de
santé, constituent des conditions préalables à la révolution médicale qui
prendra une substance plus scientifique ultérieurement. Peut-on parler d'une
étape préscientifique où, autant que la science et ses représentants,
comptent les initiatives publiques et privées des ordres religieux, de la
puissance publique, voire des édiles municipaux ? Allant des aspects les plus
concrets, comme l'hygiène en ville, jusqu'au ciel, non pour la mort mais pour
célébrer la vie - ce que sont les ex-voto -, les contributions de ce volume
s'intéressent aux malades, au personnel de santé, médecins et chirurgiens, aux
saints guérisseurs comme aux hôpitaux, aux bains et aux eaux minérales,
offrent un large éventail des questions de santé au cours de l'âge moderne.
la période moderne. On passe d'une politique d'assistance aux pauvres, d'une
attitude fataliste face aux épidémies comprises comme un châtiment de Dieu, à
des mesures de prévention et de défense contre les contagions, à un engagement
plus assumé du pouvoir royal dans l'organisation hospitalière symbolisé par la
mise sur pied de l'Hôpital général et au XVIIIe siècle par la création de la
Société royale de médecine. Les signes d'une mutation en profondeur se
multiplient, ténus, dépourvus de liens entre eux, au moins au premier abord.
Quelle relation existe-t-il en effet entre la fondation d'ordres féminins
dédiés au soin des malades dans les hôpitaux, les cartes placées au fond des
lits des forçats malades, annonciatrices des futurs dossiers médicaux, où
seraient indiqués leurs noms et les soins à leur apporter, l'intention royale
de faire distiller les eaux minérales afin d'en connaître les propriétés, et
la grande réorganisation hospitalière de l'Hôpital général voulue par Louis
XIV ? Ces faits, du XVIIe siècle, ouvrent un horizon nouveau en matière de
santé, constituent des conditions préalables à la révolution médicale qui
prendra une substance plus scientifique ultérieurement. Peut-on parler d'une
étape préscientifique où, autant que la science et ses représentants,
comptent les initiatives publiques et privées des ordres religieux, de la
puissance publique, voire des édiles municipaux ? Allant des aspects les plus
concrets, comme l'hygiène en ville, jusqu'au ciel, non pour la mort mais pour
célébrer la vie - ce que sont les ex-voto -, les contributions de ce volume
s'intéressent aux malades, au personnel de santé, médecins et chirurgiens, aux
saints guérisseurs comme aux hôpitaux, aux bains et aux eaux minérales,
offrent un large éventail des questions de santé au cours de l'âge moderne.
S'identifier pour envoyer des commentaires.