Le Prix de la Vie
EAN13
9782357281769
Éditeur
Alicia Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le Prix de la Vie

Alicia Éditions

Livre numérique

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Léon Ollé-Laprune est selon le philosophe anglais William P. Coyne « le plus
grand laïc catholique français depuis Ozanam ».

Fervent catholique, il a enseigné avec brio la philosophie à l‘Ecole Normale
Supérieure en faisant preuve d’une grande tolérance pour ceux qui ne
partageait pas ses croyances religieuses. Il fut notamment le maître de Jean
ue qui lui voua une grande admiration.

Dans ce texte puissant, il nous invite à réfléchir au sens de la vie et nous
explique pourquoi la vie vaut la peine d’être vécue. En nous démontant à
quelle point la vie est précieuse, ils nous rappellent à l’ordre sur nos
actions quotidiennes, pauvres insouciants que nous sommes tous de la fragilité
de nos existences...

Cette oeuvre reste d’une modernité déconcertante, une vraie philosophie de vie
!

Le texte comprend 185 notes dynamiques

EXTRAIT : « Quand, il y a deux ans bientôt, j’offrais au public ces études sur
ce que je puis nommer la philosophie de la vie, ou encore, d’un beau mot
emprunté à Aristote, la philosophie des choses humaines, je disais : « Je suis
convaincu, et je voudrais convaincre les autres que la vie est singulièrement
précieuse, si l’on sait voir ce pour quoi elle nous est donnée et ce que nous
pouvons et devons en faire. »

C’est bien là l’idée maîtresse de ce livre, et c’est pour cela qu’il a pour
titre le Prix de la vie. À cette déclaration je n’ai rien à ajouter, sinon,
peut-être, que du double souci partout présent dans ces pages, celui de ne
point mutiler l’homme et celui de prêcher le devoir d’agir, l’urgence, si je
puis dire, est de plus en plus visible et va croissant.

Dans l’ordre intellectuel et philosophique, s’il est vrai que l’on constate
une certaine aspiration à une synthèse de plus en plus compréhensive, une
attention plus sérieuse donnée à des faits de différentes sortes longtemps
négligés, un certain élargissement des cadres de la pensée et de la pensée
elle-même, il est vrai aussi que la persistance trop générale de vieux
préjugés entrave ce retour aux meilleures pratiques et ces heureuses
nouveautés, et condamne les désirs, les efforts, les tentatives à demeurer
trop souvent stériles ; qu’à l’égard des sciences il subsiste en bien des
endroits une méconnaissance fâcheuse de leur véritable esprit, de leur juste
portée et, par suite, un emploi peu judicieux de leur méthode et de leurs
résultats ; et qu’enfin à l’égard de ce qui est chrétien la défiance est
grande, très grande en beaucoup de régions du monde qui pense, ou qui croit
penser, et en beaucoup d’autres, l’intolérance même est très aveugle, très
haineuse, très active. Ainsi l’humanité se divise d’avec elle-même, et rejette
ou néglige quelque chose d’elle-même et des ressources mises à sa disposition.
»
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