- EAN13
- 9782379180064
- Éditeur
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- Date de publication
- 10/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782379180064
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
5.99
Poète et dramaturge, Quentin Ben Mongaryas poursuit, aux abords du fleuve
Ogooué, la réalisation d'une oeuvre poétique qui dissout souvent les
frontières qui distinguent, aujourd'hui, le poème du conte. La place du poète
négro-africain est localisée et redéfinie dans ces poèmes. À l'intérieur d'un
monde dont il dit les peurs et les angoisses et cherche puis découvre les
espérances secrètes, le poète pratique une langue à plusieurs voix : l'espace
et l'expérience s'ouvrent à la nostalgie des origines tout en dévoilant des
terres nouvelles. L'amour de la femme gabonaise est marqué d'un sceau solaire.
La passion est extatique, elle irradie et inonde les corps avant de galvaniser
les rêves. Le poème peut explorer et dénommer des univers féériques, puis
multiplier les métaphores afin de mieux décrire des métamorphoses humaines et
animales. Parfois, quand la lune luit, les spectres, les génies nocturnes et
les êtres merveilleux peuplent le monde. Mais le réel convoque le poète : les
villages meurent, les villes prolifèrent, les sites anciens disparaissent.
L'Afrique se crispe, gémit et geint. Le paradis perdu est parfois le lieu à
partir duquel la parole du consolateur s'extravase.
Ogooué, la réalisation d'une oeuvre poétique qui dissout souvent les
frontières qui distinguent, aujourd'hui, le poème du conte. La place du poète
négro-africain est localisée et redéfinie dans ces poèmes. À l'intérieur d'un
monde dont il dit les peurs et les angoisses et cherche puis découvre les
espérances secrètes, le poète pratique une langue à plusieurs voix : l'espace
et l'expérience s'ouvrent à la nostalgie des origines tout en dévoilant des
terres nouvelles. L'amour de la femme gabonaise est marqué d'un sceau solaire.
La passion est extatique, elle irradie et inonde les corps avant de galvaniser
les rêves. Le poème peut explorer et dénommer des univers féériques, puis
multiplier les métaphores afin de mieux décrire des métamorphoses humaines et
animales. Parfois, quand la lune luit, les spectres, les génies nocturnes et
les êtres merveilleux peuplent le monde. Mais le réel convoque le poète : les
villages meurent, les villes prolifèrent, les sites anciens disparaissent.
L'Afrique se crispe, gémit et geint. Le paradis perdu est parfois le lieu à
partir duquel la parole du consolateur s'extravase.
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