L'Ultime Guerre

Dans l’esprit des romans dystopiques, ne sont pas identifiés l’époque, les
lieux, pays et même continents où se déroulent les événements qui jalonnent «
l’odyssée » de Tessa. Seuls les points cardinaux servent de référence.Des
Territoires du Sud, une secte nommée Les Adeptes du Tout-Puissant monte en
puissance et sème la terreur. Des Territoires du Nord, une armée de soldats,
appelés soldats du Nord et une légion exclusivement composée de femmes, les
Guerrières de la Liberté tentent de stopper leur invasion et se battent contre
l’asservissement des femmes et des filles imposé par les Adeptes du Tout-
Puissant. Dans ce récit initiatique, Tessa côtoie la mort de si près qu’elle
lui est devenue familière. Elle est recueillie par trois femmes de la Légion
des guerrières de la liberté. Bien que la brutalité, la cruauté des hommes ne
lui soient pas épargnées, sa résilience, son acharnement la poussent toujours
plus loin. Sur sa route, elle croise ce qu’il y a de pire chez l’être humain,
mais aussi ce qui, lorsque « la guerre vous dépouille de tout » fait naître
chez les dépossédés la bienveillance et la compassion. Pour Tessa, ce voyage
se révèle une quête vers une terre où elle ressentira enfin ce puissant
sentiment d’appartenance qui vous lie à une collectivité et vous offre une
identité. Originaire de Montréal, Anna Raymonde Gazaille vit à Marseille. Ses
romans s’inspirent de l’actualité, soulèvent des questions sociétales et se
veulent un reflet de notre XXIe siècle. Elle a publié au Québec chez Leméac
une série de trois polars : Traces (2013), Déni (2014), finaliste du prix
Saint-Pacôme du roman policier et Jours de haine (2017). Elle a aussi
participé au collectif de nouvelles Crimes à la bibliothèque (Druide, 2015)
avec Guerrière. Puis paraît en 2021, Secrets boréals, lauréat du prix Saint-
Pacôme du roman policier 2022, également publié en France chez Le mot et le
reste, ainsi qu’aux éditions J’ai lu. L’ultime guerre est son deuxième roman
publié en France chez Le mot et le reste en 2024.