- EAN13
- 9782384440221
- Éditeur
- Presses Universitaires Indianocéaniques
- Date de publication
- 22/06/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Langage, langues et discours : images de la variété
Jean-Philippe Watbled
Presses Universitaires Indianocéaniques
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782384440221
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
10.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - PUI 16,00
Le lecteur trouvera dans cet ouvrage une série d’essais destinés à mettre en
évidence la manière dont les langues fonctionnent, varient et se transforment.
L’accent porte plus spécialement sur l’évolution des idiomes dans la famille
indo-européenne – ce qui inclut les créoles –, mais l’ouvrage commence par une
réflexion sur une langue amérindienne et les langues des Eskimos. Les
descriptions posent le problème du relativisme et de l’universalisme, ainsi
que celui des relations entre la langue et la réalité extralinguistique. La
diversité est ainsi à l’ordre du jour. Une partie importante de l’ouvrage est
ensuite consacrée au latin et au grec, avant de passer au français et au
créole réunionnais, la perspective étant à la fois synchronique et
diachronique. L’oral prime sur l’écrit, qui n’est qu’un code secondaire, et
les relations entre langue et discours sont fondamentales, la première étant
conçue comme un ensemble d’unités, de structures, de règles et principes
permettant le second, seule manifestation du langage. En outre, le sens est
véhiculé par le son, mais seul le son est perceptible. On est là au coeur de
toute la problématique linguistique. Face à cette réalité, l’auteur préconise
une méthode hypothético-déductive, dans la ligne des travaux du philosophe
Karl Popper. La validation du modèle est toujours en suspens, la linguistique
étant conçue comme une science argumentative. Mais le respect des données est
primordial dans cette recherche, même s’il s’agit de proposer une explication
du fonctionnement linguistique, la description constituant une simple étape.
La conception défendue explique que la variation soit au coeur du phénomène
linguistique. Ainsi, lors de la phase d’appropriation du langage, qui n’est
pas un « apprentissage », chaque enfant recrée, réinvente la langue à partir
de son interprétation des données. Dans ce cadre, les langues ne se
transmettent pas : ce sont des constructions cognitives, ce qui implique
changement et variation, la créolisation étant une forme particulière de ces
processus régis par la dialectique entre langue et discours.
évidence la manière dont les langues fonctionnent, varient et se transforment.
L’accent porte plus spécialement sur l’évolution des idiomes dans la famille
indo-européenne – ce qui inclut les créoles –, mais l’ouvrage commence par une
réflexion sur une langue amérindienne et les langues des Eskimos. Les
descriptions posent le problème du relativisme et de l’universalisme, ainsi
que celui des relations entre la langue et la réalité extralinguistique. La
diversité est ainsi à l’ordre du jour. Une partie importante de l’ouvrage est
ensuite consacrée au latin et au grec, avant de passer au français et au
créole réunionnais, la perspective étant à la fois synchronique et
diachronique. L’oral prime sur l’écrit, qui n’est qu’un code secondaire, et
les relations entre langue et discours sont fondamentales, la première étant
conçue comme un ensemble d’unités, de structures, de règles et principes
permettant le second, seule manifestation du langage. En outre, le sens est
véhiculé par le son, mais seul le son est perceptible. On est là au coeur de
toute la problématique linguistique. Face à cette réalité, l’auteur préconise
une méthode hypothético-déductive, dans la ligne des travaux du philosophe
Karl Popper. La validation du modèle est toujours en suspens, la linguistique
étant conçue comme une science argumentative. Mais le respect des données est
primordial dans cette recherche, même s’il s’agit de proposer une explication
du fonctionnement linguistique, la description constituant une simple étape.
La conception défendue explique que la variation soit au coeur du phénomène
linguistique. Ainsi, lors de la phase d’appropriation du langage, qui n’est
pas un « apprentissage », chaque enfant recrée, réinvente la langue à partir
de son interprétation des données. Dans ce cadre, les langues ne se
transmettent pas : ce sont des constructions cognitives, ce qui implique
changement et variation, la créolisation étant une forme particulière de ces
processus régis par la dialectique entre langue et discours.
S'identifier pour envoyer des commentaires.