Réflexions exégétiques entre langage et philosophie (volume 1)
EAN13
9782384440313
Éditeur
Presses Universitaires Indianocéaniques
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Réflexions exégétiques entre langage et philosophie (volume 1)

Presses Universitaires Indianocéaniques

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Le lecteur trouvera dans cet ouvrage le premier volet d’une série d’essais
portant sur des textes philosophiques. Les auteurs convoqués sont des Anciens
: Platon, Aristote, Plotin, Augustin, etc., ou appartiennent au champ de la
philosophie moderne : Descartes, Locke, Berkeley. Pour ce qui est de la
philosophie contemporaine, seul Heidegger est impliqué, et uniquement à propos
d’un terme central dans l’histoire de la philosophie et des religions : le
logos, qui offre l’occasion de nous inviter à une promenade philosophique et
linguistique à travers les siècles. L’auteur entend montrer le rapport étroit
entre langage et philosophie et l’exégèse s’appuie sur l’analyse linguistique,
entendue au sens large. Il existe en effet un pont entre le sens dans le
langage ordinaire et la quête du sens du point de vue ontologique. On tient là
le fil directeur qui relie les études réunies dans ce volume. Les sciences de
la Nature, qui s’intéressent au comment de l’être, laissent à la philosophie
la question du pourquoi. L’être humain est un être sémiotique, obsédé par le
sens, non seulement des mots, mais aussi et surtout du monde. D’ailleurs,
certains des textes étudiés tournent explicitement autour de la question du
langage. Locke, par exemple, propose carrément au XVIIe siècle une science
qu’il appelle sémiotique et pour Berkeley, au siècle suivant, le monde est un
discours que Dieu nous tient. Pour ce qui est de l’attitude envers les textes,
on constate souvent, à la lecture des spécialistes de l’histoire de la
philosophie, une forte tendance à l’indulgence à l’égard des auteurs étudiés,
sans doute due à l’amour du sujet. Or ici, malgré cette passion pour la
philosophie, le regard reste toujours éminemment critique et les failles,
voire la mauvaise foi, sont mises en évidence. Même Descartes, phare de la
philosophie française, n’est pas épargné. Les analyses textuelles historico-
critiques proposées se veulent avant tout réalistes, mais sans bien entendu
nier la part de subjectivité inhérente au domaine exploré.
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