- EAN13
- 9782600311342
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Traités d'obstétrique en langue française au seuil de la modernité
Bibliographie critique des «Divers Travaulx» d'Euchaire Rösslin (1536) à l'«Apologie de Louyse Bourgeois sage femme» (1627)
Valérie Worth-Stylianou
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600311342
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La maternité, qu’il s’agisse de la génération, de la grossesse, de
l’accouchement, de la stérilité ou des naissances « monstrueuses », fascine la
Renaissance. Aussi, à l’âge de l’imprimerie, les traités d’obstétrique en
langue française connaissent un succès remarquable, accélérant la diffusion
des connaissances scientifiques. Valérie Worth-Stylianou examine cette
histoire du livre médical en recensant les éditions d’une trentaine
d’ouvrages, depuis la première version française du manuel d’Euchaire Rösslin
parue en 1536 jusqu’au pamphlet polémique de Louise Bourgeois – la première
sage-femme à se faire imprimer – en 1627, en passant par des traités de
chirurgiens ou de médecins célèbres tels Ambroise Paré, Laurent Joubert et
Jacques Guillemeau. Quels sont les ouvrages qui bénéficient d’une circulation
décisive ? Le choix de les publier en français, alors que le latin demeure le
langage médical, n’implique-t-il pas une vulgarisation contestable de secrets
réservés aux seuls hommes de l’art ? Qu’en est-il alors des querelles sur la
double semence, la durée de la grossesse, et la génération des hermaphrodites
? Si ces textes réfléchissent les débats entre médecins et chirurgiens, hommes
de l’art et sages-femmes, n’est-il pas remarquable qu’avant même l’ère des
grands accoucheurs que seront Mauriceau et Portal, les auteurs les plus avisés
s’acharnent surtout à enseigner le moyen de réduire le taux effrayant de la
mortalité maternelle et enfantine ? Le corpus constitué comprend le texte
annoté des préfaces, une bibliographie critique, la biographie et une analyse
de l’apport de chaque auteur, ainsi qu’une centaine d’illustrations.
l’accouchement, de la stérilité ou des naissances « monstrueuses », fascine la
Renaissance. Aussi, à l’âge de l’imprimerie, les traités d’obstétrique en
langue française connaissent un succès remarquable, accélérant la diffusion
des connaissances scientifiques. Valérie Worth-Stylianou examine cette
histoire du livre médical en recensant les éditions d’une trentaine
d’ouvrages, depuis la première version française du manuel d’Euchaire Rösslin
parue en 1536 jusqu’au pamphlet polémique de Louise Bourgeois – la première
sage-femme à se faire imprimer – en 1627, en passant par des traités de
chirurgiens ou de médecins célèbres tels Ambroise Paré, Laurent Joubert et
Jacques Guillemeau. Quels sont les ouvrages qui bénéficient d’une circulation
décisive ? Le choix de les publier en français, alors que le latin demeure le
langage médical, n’implique-t-il pas une vulgarisation contestable de secrets
réservés aux seuls hommes de l’art ? Qu’en est-il alors des querelles sur la
double semence, la durée de la grossesse, et la génération des hermaphrodites
? Si ces textes réfléchissent les débats entre médecins et chirurgiens, hommes
de l’art et sages-femmes, n’est-il pas remarquable qu’avant même l’ère des
grands accoucheurs que seront Mauriceau et Portal, les auteurs les plus avisés
s’acharnent surtout à enseigner le moyen de réduire le taux effrayant de la
mortalité maternelle et enfantine ? Le corpus constitué comprend le texte
annoté des préfaces, une bibliographie critique, la biographie et une analyse
de l’apport de chaque auteur, ainsi qu’une centaine d’illustrations.
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