- EAN13
- 9782738172983
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 10/1996
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Cet ouvrage entend mener une réflexion fondée sur la confrontation du domaine
de la psychanalyse avec celui des sciences de l'esprit. Deux raisons, au
moins, rendent nécessaire cette entreprise : Les progrés de la neurobiologie
et le développement des sciences cognitives ont éclairé sous un jour
entièrement neuf le mécanisme de production des opérations mentales. La
pratique et la théorie de la psychanalyse désormais centenaires courent un
grave risque d'isolement si elles refusent d'être interrogées sur leurs
relations avec les autres sciences de l'esprit. Somme toute, il n'y a pas de
raison que la psychanalyse échappe à un questionnement critique à l'égard de
ses "progrés" - c'est, du reste ce qui se passe aujourd'hui et avec une
certaine véhémence aux États-Unis. Cette salutaire confrontation permettra de
déterminer la contribution fondamentalement spécifique de la psychanalyse, qui
est d'être une forme originale de communication, entre l'analysant et
l'analyste d'une part, entre le conscient et l'inconscient du sujet d'autre
part. Quel type de connaissance cette communication permet-elle de mettre au
jour ? Surtout, à quelles conditions la méthode psychanalytique peut-elle
dépasser l'individuel et se trouver "objective" ?Ce plaidoyer pour un
véritable dialogue interdisciplinaire trouve une belle illustration dans la
question très actuelle des médicaments "psychotropes". Il est clair, en effet,
que la psychothérapie et la chimiothérapie ont l'une et l'autre à s'épauler
dans le traitement de l'angoisse ou de la dépression. C'est ainsi seulement
que se dessineront de nouvelles cartes pour la psychanalyse. Le professeur
Daniel Wildlöcher dirige le service de psychiatrie de la Pitié-Salpêtrière.
de la psychanalyse avec celui des sciences de l'esprit. Deux raisons, au
moins, rendent nécessaire cette entreprise : Les progrés de la neurobiologie
et le développement des sciences cognitives ont éclairé sous un jour
entièrement neuf le mécanisme de production des opérations mentales. La
pratique et la théorie de la psychanalyse désormais centenaires courent un
grave risque d'isolement si elles refusent d'être interrogées sur leurs
relations avec les autres sciences de l'esprit. Somme toute, il n'y a pas de
raison que la psychanalyse échappe à un questionnement critique à l'égard de
ses "progrés" - c'est, du reste ce qui se passe aujourd'hui et avec une
certaine véhémence aux États-Unis. Cette salutaire confrontation permettra de
déterminer la contribution fondamentalement spécifique de la psychanalyse, qui
est d'être une forme originale de communication, entre l'analysant et
l'analyste d'une part, entre le conscient et l'inconscient du sujet d'autre
part. Quel type de connaissance cette communication permet-elle de mettre au
jour ? Surtout, à quelles conditions la méthode psychanalytique peut-elle
dépasser l'individuel et se trouver "objective" ?Ce plaidoyer pour un
véritable dialogue interdisciplinaire trouve une belle illustration dans la
question très actuelle des médicaments "psychotropes". Il est clair, en effet,
que la psychothérapie et la chimiothérapie ont l'une et l'autre à s'épauler
dans le traitement de l'angoisse ou de la dépression. C'est ainsi seulement
que se dessineront de nouvelles cartes pour la psychanalyse. Le professeur
Daniel Wildlöcher dirige le service de psychiatrie de la Pitié-Salpêtrière.
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