- EAN13
- 9782757426340
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 11/04/2022
- Collection
- Traductologie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les transferts linguistiques dans les médias audiovisuels
Presses Universitaires du Septentrion
Traductologie
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782757426340
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L’ouvrage se propose de décrire diverses situations et diverses pratiques pour
un genre encore largement inexploité : la traduction audiovisuelle. Pourtant,
nous regardons des programmes télévisés, des films, des cassettes vidéo...
pour notre distraction, pour notre information, pour notre travail, pour notre
formation. Petits et grands écrans font partie de notre quotidien. Nous
acceptons tous les développements technologiques qui affectent les multimédias
mais nous connaissons mal les enjeux des transferts linguistiques dans
l’audiovisuel. Comment s’organise le flux des images ? Quelles sont les
directions de ces échanges ? Toutes les langues ontelles le même accès à un
marché de plus en plus international ? Tous les pays ont-ils les mêmes
ressources pour produire et diffuser les représentations audiovisuelles de
leur réalité, de leur imaginaire ? Une vingtaine d’auteurs ont tenté de cerner
certains problèmes et certains défis posés par la conversion linguistique
quand il faut présenter un feuilleton, un long métrage, un documentaire, un
dessin animé pour enfants, un opéra... à un nouveau public étranger. Dans une
première partie, deux chapitres essaient de circonscrire le sens et le
challenge des traductions audiovisuelles en général. Leur font suite quatre
textes présentant des paysages audiovisuels contrastés : au Nigéria, à Taïwan,
aux Pays-Bas et en Finlande. Le regard en arrière jeté sur les rapports entre
Hollywood et la France dans les années 30 permet de saisir aussi que le choix
du mode de traduction n’est jamais définitif, qu’il répond également à des
critères non linguistiques. Dans une troisième partie, sont abordés le
doublage ainsi que le sous-titrage au cinéma, à la télévision (avec en
particulier l’expérience d’une langue minoritaire et les contraintes du
travail destiné aux mal entendants). A ces deux formes s’ajoutent, moins
connus mais de plus en plus fréquents, le commentaire et l’interprétation en
direct. Le sur-titrage quant à lui connaît un certain essor dans les théâtres
et les opéras. Tous ces modes sont traités dans leurs aspects techniques, avec
leurs effets langagiers ; leurs implications sur la division des tâches dans
les studios, sur les conditions de réalisation et les facilités de diffusion
des produits audiovisuels ne sont pas ignorées. Avec la masse croissante des
heures passées devant les écrans, deux questions se posent : tous ces
programmes venus d’ailleurs ne pourraient-ils pas faciliter l’acquisition des
langues ? N’aideraient-ils pas à développer la tolérance interculturelle ? Les
images sous-titrées, doublées, interprétées, seraient alors un moment et un
lieu inestimable d’apprentissage du pluralisme. Ce volume est la première
tentative pour mesurer le rôle et la place des langues dans le foisonnement
audiovisuel qui nous entoure, qui nous imprègne et qui jusqu’à ce jour est
resté, pour nombre d’observateurs et de chercheurs, sans voix !
un genre encore largement inexploité : la traduction audiovisuelle. Pourtant,
nous regardons des programmes télévisés, des films, des cassettes vidéo...
pour notre distraction, pour notre information, pour notre travail, pour notre
formation. Petits et grands écrans font partie de notre quotidien. Nous
acceptons tous les développements technologiques qui affectent les multimédias
mais nous connaissons mal les enjeux des transferts linguistiques dans
l’audiovisuel. Comment s’organise le flux des images ? Quelles sont les
directions de ces échanges ? Toutes les langues ontelles le même accès à un
marché de plus en plus international ? Tous les pays ont-ils les mêmes
ressources pour produire et diffuser les représentations audiovisuelles de
leur réalité, de leur imaginaire ? Une vingtaine d’auteurs ont tenté de cerner
certains problèmes et certains défis posés par la conversion linguistique
quand il faut présenter un feuilleton, un long métrage, un documentaire, un
dessin animé pour enfants, un opéra... à un nouveau public étranger. Dans une
première partie, deux chapitres essaient de circonscrire le sens et le
challenge des traductions audiovisuelles en général. Leur font suite quatre
textes présentant des paysages audiovisuels contrastés : au Nigéria, à Taïwan,
aux Pays-Bas et en Finlande. Le regard en arrière jeté sur les rapports entre
Hollywood et la France dans les années 30 permet de saisir aussi que le choix
du mode de traduction n’est jamais définitif, qu’il répond également à des
critères non linguistiques. Dans une troisième partie, sont abordés le
doublage ainsi que le sous-titrage au cinéma, à la télévision (avec en
particulier l’expérience d’une langue minoritaire et les contraintes du
travail destiné aux mal entendants). A ces deux formes s’ajoutent, moins
connus mais de plus en plus fréquents, le commentaire et l’interprétation en
direct. Le sur-titrage quant à lui connaît un certain essor dans les théâtres
et les opéras. Tous ces modes sont traités dans leurs aspects techniques, avec
leurs effets langagiers ; leurs implications sur la division des tâches dans
les studios, sur les conditions de réalisation et les facilités de diffusion
des produits audiovisuels ne sont pas ignorées. Avec la masse croissante des
heures passées devant les écrans, deux questions se posent : tous ces
programmes venus d’ailleurs ne pourraient-ils pas faciliter l’acquisition des
langues ? N’aideraient-ils pas à développer la tolérance interculturelle ? Les
images sous-titrées, doublées, interprétées, seraient alors un moment et un
lieu inestimable d’apprentissage du pluralisme. Ce volume est la première
tentative pour mesurer le rôle et la place des langues dans le foisonnement
audiovisuel qui nous entoure, qui nous imprègne et qui jusqu’à ce jour est
resté, pour nombre d’observateurs et de chercheurs, sans voix !
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