- EAN13
- 9782814501126
- Éditeur
- PublieNet
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Publie.rock
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
666, quatre études sur le rock’n roll
De quoi le rock’n roll nous renseigne concernant le monde actuel...
Claude Chastagner
PublieNet
Publie.rock
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782814501126
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2.99
### 666, quatre études sur le rock’n roll
Claude Chastagner est le premier à avoir développé dans un département
universitaire (le département d’anglais de Montpellier 3), dès 1994-1995, un
fonds de ressource et une approche spécifique du rock’n roll (voir notamment
La loi du rock, éditions Climats, 1998). De l’autre côté de l’Atlantique, et
on l’a sur par Greil Marcus ou bien d’autres, longtemps qu’on sait que cette
explosion des rituels, ce qu’ils sous-tendent pour les moeurs, l’idée de la
musique, le comportement des foules, ou tout simplement l’instance symbolique
des mutations sourdes ou violents d’une société, est une tâche urgente et
nécessaire.
Et certainement, même, nous ne sommes qu’à la frontière de cette compréhension
où cheminer du fait culturel lui-même, dans son ampleur, et en quoi il
recouvre, à échelle mondialisée, des enjeux profonds concernant les équilibres
civilisationnels.
Récemment, à Nîmes, de part et d’autre de l’écran d’un ciné-club, Claude
Chastagner et moi-même présentions One + One de Godard. Mon approche était
plus biographique, j’essayais de comprendre ce qui avait pu se passer entre
Godard et les musiciens. Claude Chastagner replaçait le film dans son
contexte, les luttes et discours de l’époque, les affrontements théoriques :
mais rien de ce positionnement n’aurait été possible sans la pleine estime ou
passion musicale (la veille, dans un atelier de traduction Dylan avec
quelques-uns de ses étudiants, je l’avais vu empoigner lui-même la
guitare...).
Ce sont ici quatre mouvements : d’un vieux morceau, 666, d’Aphrodite Childs,
dégager justement ces pistes, miroirs, enjeux, discours. Et réflexion ensuite,
qu’on propose à feuiller ci-dessous, sur autre point crucial : il y aurait un
art noble, et un qui ne le serait pas ? Lien scandaleux entre la Watermusic de
Haendel et le easy-listening qui nous encombre ?
La troisième étude s’intitule sobrement Pourquoi la guitare ?. Elle
accompagnait l’exposition Guitare et émancipation à la cité de la Musique, il
y a 2 ans.
Enfin, ce qui nous soude tous dans le même étonnement : le lien entre
l’esthétique et la rage, le rock’n roll et la colère. Personnellement, je ne
me suis jamais encore frotté au continent Zappa : c’est par la figure
considérable de celui qui est peut-être le plus hénaurme (mot flaubertien)
musicien que les dernières décennies aient porté que Claude Chastagner
interroge « la fonction de résistance qu’à partir des années soixante-dix la
critique a attribuée aux pratiques culturelles, musicales en particulier, de
la jeunesse occidentale ». Resistance through music : le cas Zappa...
FB
Claude Chastagner est le premier à avoir développé dans un département
universitaire (le département d’anglais de Montpellier 3), dès 1994-1995, un
fonds de ressource et une approche spécifique du rock’n roll (voir notamment
La loi du rock, éditions Climats, 1998). De l’autre côté de l’Atlantique, et
on l’a sur par Greil Marcus ou bien d’autres, longtemps qu’on sait que cette
explosion des rituels, ce qu’ils sous-tendent pour les moeurs, l’idée de la
musique, le comportement des foules, ou tout simplement l’instance symbolique
des mutations sourdes ou violents d’une société, est une tâche urgente et
nécessaire.
Et certainement, même, nous ne sommes qu’à la frontière de cette compréhension
où cheminer du fait culturel lui-même, dans son ampleur, et en quoi il
recouvre, à échelle mondialisée, des enjeux profonds concernant les équilibres
civilisationnels.
Récemment, à Nîmes, de part et d’autre de l’écran d’un ciné-club, Claude
Chastagner et moi-même présentions One + One de Godard. Mon approche était
plus biographique, j’essayais de comprendre ce qui avait pu se passer entre
Godard et les musiciens. Claude Chastagner replaçait le film dans son
contexte, les luttes et discours de l’époque, les affrontements théoriques :
mais rien de ce positionnement n’aurait été possible sans la pleine estime ou
passion musicale (la veille, dans un atelier de traduction Dylan avec
quelques-uns de ses étudiants, je l’avais vu empoigner lui-même la
guitare...).
Ce sont ici quatre mouvements : d’un vieux morceau, 666, d’Aphrodite Childs,
dégager justement ces pistes, miroirs, enjeux, discours. Et réflexion ensuite,
qu’on propose à feuiller ci-dessous, sur autre point crucial : il y aurait un
art noble, et un qui ne le serait pas ? Lien scandaleux entre la Watermusic de
Haendel et le easy-listening qui nous encombre ?
La troisième étude s’intitule sobrement Pourquoi la guitare ?. Elle
accompagnait l’exposition Guitare et émancipation à la cité de la Musique, il
y a 2 ans.
Enfin, ce qui nous soude tous dans le même étonnement : le lien entre
l’esthétique et la rage, le rock’n roll et la colère. Personnellement, je ne
me suis jamais encore frotté au continent Zappa : c’est par la figure
considérable de celui qui est peut-être le plus hénaurme (mot flaubertien)
musicien que les dernières décennies aient porté que Claude Chastagner
interroge « la fonction de résistance qu’à partir des années soixante-dix la
critique a attribuée aux pratiques culturelles, musicales en particulier, de
la jeunesse occidentale ». Resistance through music : le cas Zappa...
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