Sur les chemins de Donan • Suus camins deu Donan, (bilingue gascon-français)
EAN13
9782824056234
Éditeur
Editions des Régionalismes
Date de publication
Collection
Au Viu Leupard
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Sur les chemins de Donan • Suus camins deu Donan

(bilingue gascon-français)

Editions des Régionalismes

Au Viu Leupard

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Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la lutte était très prisée, tout comme
ce qui allait de pair avec elle, le tourne-poignet (autrement appelé : bras de
fer). La lutte libre se pratiquait lors des Jeux Olympiques antiques et elle
était de toutes les fêtes et foires de nos campagnes, il y a un siècle et
demi. Le champion landais de ces deux sports s’appelait Francillon Donan. Il
était né à Soustons en 1828. Après des aventures incroyables, qui le
conduisirent dans l’armée de Napoléon Ill et... à la prison militaire de Tours
pour avoir fracturé la jambe d’un sergent. Il s’en évada, et il vint se cacher
à Soustons. Arrêté à nouveau, on l’envoya en travaux forcés en Algérie, où il
apprit la lutte libre. Une fois libéré, il devint lutteur professionnel, en
rencontrant des lutteurs de foire à Labouheyre. En 1862, il affronta, pour les
fêtes de la Madeleine, à Mont-de-Marsan, un ours blanc, et il l’écrasa. Pour
les fêtes de Dax, à la suite de cet exploit, il combattit contre le champion
des champions de lutte de l’époque, Dumortier, et il le terrassa. Sa célébrité
fut énorme. Sur ses biceps qu’il appelait ses « cagnots » (petits chiens), il
s’était fait tatouer une paire d’yeux noirs qui regardaient méchamment ses
adversaires qui devaient en trembler de peur ! Mais c’était un sportif qui
buvait, et il acheva sa vie misérablement à l’hôpital de Dax. Il mourut en
1889, à l’âge de 61 ans. Le souvenir collectif de Francillon Donan est
longtemps resté vif dans le pays landais. Et maints hommes costauds de chez
nous furent longtemps surnommés « Donan »...

Voici donc l’existence picaresque, reconstituée et romancée, en gascon et en
français, de ce magnifique Donan, surnommé le redoutable Landais !

Michel BARIS, auteur et conteur landais, est un spécialiste reconnu de la
langue et de la culture d’oc en Gascogne. Il a commencé à écrire, dans les
années 1970, Punts d’Interrogacion (Per Noste), une étude sur Langue d’Oïl
contre langue d’Oc (Féderop). Après une vie professionnelle de principal de
collège, il s’est remis, une fois à la retraite, à l’écriture pour un recueil
de contes, N’am traversat nau lanas (Letras d’Oc). Enfin, il vient de faire
paraître une belle traduction en gascon des Contes de la Lande Gasconne,
d’Emmanuel Delbousquet (Ed. des Régionalismes).
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