- EAN13
- 9782824904344
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 30/06/2018
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782824904344
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Apulée doit sa renommée aux "Métamorphoses", appelé aussi "L’Âne d’or"
("Asinus aureus"), premier roman en prose de langue latine. Ce récit en onze
chapitres relate les aventures d’un jeune homme, Lucius, malencontreusement
transformé en âne par sa maîtresse Photis à l’aide d’un onguent magique. Après
diverses péripéties comiques, érotiques et ésotériques, où le lecteur découvre
entre autres le mythe d’Éros et Psyché, il revient à sa forme humaine en
mangeant une couronne de roses. "L’Âne d’or" s’achève par une initiation aux
mystères d’Eleusis et une célébration du culte d’Isis et d’Osiris. Un prêtre
explique alors la signification spirituelle de la métamorphose, l’âme de
l’homme étant chassée de son état de béatitude pour connaître les vicissitudes
de l’état animal. La onzième partie, empreinte en son début d’une craintive
joie religieuse, ne cesse, jusqu’à la fin, d’être un splendide récit des
visions extatiques de la liturgie mystique et des initiations sacrées. La
personnalité d’Apulée s’y dessine nettement à travers le héros qui, soudain,
n’est plus le Grec Lucius, mais un natif de Madaure, autrement dit lui-même.
Dans "L’Âne d’or ou Les Métamorphoses" apparaît tout le génie de l’auteur,
sans doute l’écrivain le plus personnel de l’Antiquité quant au style.
("Asinus aureus"), premier roman en prose de langue latine. Ce récit en onze
chapitres relate les aventures d’un jeune homme, Lucius, malencontreusement
transformé en âne par sa maîtresse Photis à l’aide d’un onguent magique. Après
diverses péripéties comiques, érotiques et ésotériques, où le lecteur découvre
entre autres le mythe d’Éros et Psyché, il revient à sa forme humaine en
mangeant une couronne de roses. "L’Âne d’or" s’achève par une initiation aux
mystères d’Eleusis et une célébration du culte d’Isis et d’Osiris. Un prêtre
explique alors la signification spirituelle de la métamorphose, l’âme de
l’homme étant chassée de son état de béatitude pour connaître les vicissitudes
de l’état animal. La onzième partie, empreinte en son début d’une craintive
joie religieuse, ne cesse, jusqu’à la fin, d’être un splendide récit des
visions extatiques de la liturgie mystique et des initiations sacrées. La
personnalité d’Apulée s’y dessine nettement à travers le héros qui, soudain,
n’est plus le Grec Lucius, mais un natif de Madaure, autrement dit lui-même.
Dans "L’Âne d’or ou Les Métamorphoses" apparaît tout le génie de l’auteur,
sans doute l’écrivain le plus personnel de l’Antiquité quant au style.
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