- EAN13
- 9782851978394
- Éditeur
- L'Herne
- Date de publication
- 1980
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782851978394
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Dirigé par François Truchaud et Jacques Van Herp.
Ce Cahier est le résultat d’un patient travail souterrain, collectif ou
individuel, et belge en grande majorité. Il ne s’agissait pas de démêler le
vrai du faux, la réalité de la légende, soigneusement tissée par Jean Ray
autour de lui-même et de son œuvre. Mais les cercles, loin de se refermer,
s’écartent et fuient devant nous. L’œuvre reste ouverte!
Le portrait que l’on dresse après avoir parcouru ces études, ces notes, ces
documents, sera forcément incomplet, et ce pour diverses raisons. Tout d'abord
il y a l’homme. Sa biographie n’est point d’une limpidité parfaite, en dépit
des efforts d’un certain nombre de chercheurs. Où allait Jean Ray lorsqu’il
disparaissait pour deux ou trois mois? Nul ne le sait; il serait bien vain de
chercher preuves ou documents écrits.
Dans Jean Ray par lui-même on trouvera, entre autres, des fragments
biographiques, vrais ou faux du point de vue historique, mais certainement
vrais du point de vue psychologique.
Car Jean Ray était essentiellement un écrivain populaire, vivant de sa plume,
toujours prêt à flibuster un éditeur, vendant à Paul en néerlandais ce qu’il
avait vendu à Pierre en français, signant de pseudonymes ou ne signant pas,
afin de pouvoir, sans risque, tirer trois ou quatre moutures d’un même sac,
multipliant les masques et brouillant les pistes à plaisir.
Cette œuvre apparaît à la fois présente et lointaine, se refusant à nous, nous
échappant, comme un iceberg dont on devine à peine la masse immergée et quasi
invisible aux regards.
Numérisation réalisée avec le soutien du CNL.
Ce Cahier est le résultat d’un patient travail souterrain, collectif ou
individuel, et belge en grande majorité. Il ne s’agissait pas de démêler le
vrai du faux, la réalité de la légende, soigneusement tissée par Jean Ray
autour de lui-même et de son œuvre. Mais les cercles, loin de se refermer,
s’écartent et fuient devant nous. L’œuvre reste ouverte!
Le portrait que l’on dresse après avoir parcouru ces études, ces notes, ces
documents, sera forcément incomplet, et ce pour diverses raisons. Tout d'abord
il y a l’homme. Sa biographie n’est point d’une limpidité parfaite, en dépit
des efforts d’un certain nombre de chercheurs. Où allait Jean Ray lorsqu’il
disparaissait pour deux ou trois mois? Nul ne le sait; il serait bien vain de
chercher preuves ou documents écrits.
Dans Jean Ray par lui-même on trouvera, entre autres, des fragments
biographiques, vrais ou faux du point de vue historique, mais certainement
vrais du point de vue psychologique.
Car Jean Ray était essentiellement un écrivain populaire, vivant de sa plume,
toujours prêt à flibuster un éditeur, vendant à Paul en néerlandais ce qu’il
avait vendu à Pierre en français, signant de pseudonymes ou ne signant pas,
afin de pouvoir, sans risque, tirer trois ou quatre moutures d’un même sac,
multipliant les masques et brouillant les pistes à plaisir.
Cette œuvre apparaît à la fois présente et lointaine, se refusant à nous, nous
échappant, comme un iceberg dont on devine à peine la masse immergée et quasi
invisible aux regards.
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