- EAN13
- 9782897440190
- Éditeur
- Éditions Prise de parole
- Date de publication
- 22/10/2015
- Collection
- Poésie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Le pluvier kildir est un oiseau des champs qui, par ses cris et en imitant le
vol d’un oiseau blessé, s’acharne à détourner les prédateurs du nid où nichent
ses petits. Son nom latin, charadrius vociferus, «?charade vociférante?»
décrit le ton de son appel, très puissant. Phil Hall nous offre dans ces
poèmes-essais une rétrospective, en quelque sorte, de sa venue à l’écriture.
Un ouvrage décliné en quinze sections, dont «?Devenir poète?», «?La mauvaise
séquence?», dans lequel il essaime large et, un peu à l’image du totem qu’il
s’est choisi, où il donne autant de pistes qu’il en camoufle, de ce qu’a été
sa vie, sa venue à la poésie, de ce qu’il en conçoit, des gens qu’il a
côtoyés, aimés, qui l’ont touché. Un ouvrage riche, foisonnant, intime. Des
pages parfois empreintes de naïveté – comme quand il raconte, à l’adolescence,
être allé cogner à la porte de Margaret Laurence pour lui remettre une liasse
de poèmes de jeunesse, textes dont il est aujourd’hui peu fier?; de tendresse
quand il sort de l’oubli ce libraire-éditeur, Art Cravan, qui faisait œuvre de
moine à Toronto dans les années quatre-vingt. Pages d’érudition, aussi, quand
il interroge ce qu’est la poésie et qu’il met à contribution divers auteurs
aimés, et qu’il vilipende ceux qu’il apprécie moins.
vol d’un oiseau blessé, s’acharne à détourner les prédateurs du nid où nichent
ses petits. Son nom latin, charadrius vociferus, «?charade vociférante?»
décrit le ton de son appel, très puissant. Phil Hall nous offre dans ces
poèmes-essais une rétrospective, en quelque sorte, de sa venue à l’écriture.
Un ouvrage décliné en quinze sections, dont «?Devenir poète?», «?La mauvaise
séquence?», dans lequel il essaime large et, un peu à l’image du totem qu’il
s’est choisi, où il donne autant de pistes qu’il en camoufle, de ce qu’a été
sa vie, sa venue à la poésie, de ce qu’il en conçoit, des gens qu’il a
côtoyés, aimés, qui l’ont touché. Un ouvrage riche, foisonnant, intime. Des
pages parfois empreintes de naïveté – comme quand il raconte, à l’adolescence,
être allé cogner à la porte de Margaret Laurence pour lui remettre une liasse
de poèmes de jeunesse, textes dont il est aujourd’hui peu fier?; de tendresse
quand il sort de l’oubli ce libraire-éditeur, Art Cravan, qui faisait œuvre de
moine à Toronto dans les années quatre-vingt. Pages d’érudition, aussi, quand
il interroge ce qu’est la poésie et qu’il met à contribution divers auteurs
aimés, et qu’il vilipende ceux qu’il apprécie moins.
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