- EAN13
- 9782909140841
- Éditeur
- Les Contemporains favoris
- Date de publication
- 15/03/2022
- Collection
- Collection bleue/essais
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Études lacaniennes, vol. II : La psychanalyse lacanienne, théorie et pratique
Didier Moulinier
Les Contemporains favoris
Collection bleue/essais
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782909140841
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10.99
Ce volume 2 de nos Etudes lacaniennes se penche sur les relations
fondamentales mais « compliquées » que la psychanalyse entretient avec les
sciences humaines, l’épistémologie et la logique, l’éthique et la politique,
les pratiques sociales ou encore l’éducation. Résolument, la psychanalyse est
présentée ici comme un discours structuré et consistant, une théorie et une
clinique du sujet originales, enfin une expérience thérapeutique construite et
fortement pensée. Nous interrogeons longuement, non sans nous appuyer sur des
analyses savantes et « autorisées », les conditions épistémologiques d’un
dialogue entre les sciences et la psychanalyse. Celle-ci les a d’autant moins
ignorées que, sous l’égide de Lacan, elle prétend mettre à jour le « sujet de
la science » en tant que forclos et inconscient, et opérer sur celui-ci. Le
psychanalyste n’est donc pas sans savoir, ni même sans posséder un savoir
certain contrairement à ce que voudrait une certaine vulgate socratique.
De façon incontestable, la psychanalyse appartient au temps présent auquel
elle rend de grands services : pratiquement elle contribue à redonner l’espoir
à des sujets dont le mal-être est structurellement persistant. Mais la
psychanalyse fait souvent figure de parasite dans le champ des disciplines
constituées où elle réinjecte le concept de Sujet, et de façon encore plus
perturbante ceux de Jouissance et de Réel ; elle est en plus ou en trop, elle
introduit le symptôme et s’introduit elle-même comme symptôme... Il en va de
même pour la théorie et l’œuvre de Lacan, adulées par certains, vilipendées
par d’autres, et cependant clairement incontournables – d’abord parce que
Lacan (se déclarant nommément « freudien ») a sans doute été le plus minutieux
et en même temps le plus audacieux des lecteurs de Freud.
Ces “études lacaniennes”, réunies en 2 volumes dans leur version numérique
(revues et considérablement augmentées par rapport à l’édition papier de 2013)
forment une suite orientée et un ensemble cohérent, mais non certes une
démonstration logique implacable ; c’est dire qu’ils peuvent à volonté se lire
dans n’importe quel ordre, et chacun indépendamment de l’ensemble.
Didier Moulinier est professeur et docteur en philosophie. Il est l’auteur
d’une quinzaine d’ouvrages.
I / La théorie lacanienne et le champ lacanien
II / La science et le savoir du psychanalyste
III / Logique et topologie lacaniennes
IV / De la linguistique à l’histoire
V / L’éthique de la psychanalyse
VI / La clinique et l’expérience psychanalytiques
VII / Implications politiques, sociales et pédagogiques
VIII / L’Ecole de Lacan et la formation des analystes
Conclusion : Haine de la psychanalyse et antisémitisme (de la conjoncture)
fondamentales mais « compliquées » que la psychanalyse entretient avec les
sciences humaines, l’épistémologie et la logique, l’éthique et la politique,
les pratiques sociales ou encore l’éducation. Résolument, la psychanalyse est
présentée ici comme un discours structuré et consistant, une théorie et une
clinique du sujet originales, enfin une expérience thérapeutique construite et
fortement pensée. Nous interrogeons longuement, non sans nous appuyer sur des
analyses savantes et « autorisées », les conditions épistémologiques d’un
dialogue entre les sciences et la psychanalyse. Celle-ci les a d’autant moins
ignorées que, sous l’égide de Lacan, elle prétend mettre à jour le « sujet de
la science » en tant que forclos et inconscient, et opérer sur celui-ci. Le
psychanalyste n’est donc pas sans savoir, ni même sans posséder un savoir
certain contrairement à ce que voudrait une certaine vulgate socratique.
De façon incontestable, la psychanalyse appartient au temps présent auquel
elle rend de grands services : pratiquement elle contribue à redonner l’espoir
à des sujets dont le mal-être est structurellement persistant. Mais la
psychanalyse fait souvent figure de parasite dans le champ des disciplines
constituées où elle réinjecte le concept de Sujet, et de façon encore plus
perturbante ceux de Jouissance et de Réel ; elle est en plus ou en trop, elle
introduit le symptôme et s’introduit elle-même comme symptôme... Il en va de
même pour la théorie et l’œuvre de Lacan, adulées par certains, vilipendées
par d’autres, et cependant clairement incontournables – d’abord parce que
Lacan (se déclarant nommément « freudien ») a sans doute été le plus minutieux
et en même temps le plus audacieux des lecteurs de Freud.
Ces “études lacaniennes”, réunies en 2 volumes dans leur version numérique
(revues et considérablement augmentées par rapport à l’édition papier de 2013)
forment une suite orientée et un ensemble cohérent, mais non certes une
démonstration logique implacable ; c’est dire qu’ils peuvent à volonté se lire
dans n’importe quel ordre, et chacun indépendamment de l’ensemble.
Didier Moulinier est professeur et docteur en philosophie. Il est l’auteur
d’une quinzaine d’ouvrages.
I / La théorie lacanienne et le champ lacanien
II / La science et le savoir du psychanalyste
III / Logique et topologie lacaniennes
IV / De la linguistique à l’histoire
V / L’éthique de la psychanalyse
VI / La clinique et l’expérience psychanalytiques
VII / Implications politiques, sociales et pédagogiques
VIII / L’Ecole de Lacan et la formation des analystes
Conclusion : Haine de la psychanalyse et antisémitisme (de la conjoncture)
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