- EAN13
- 9791027901319
- Éditeur
- Éditions Anacharsis
- Date de publication
- 04/12/2015
- Collection
- Famagouste
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
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Au mois d’avril 1431, Messer Pietro Querini, de Venise, appareille de Candie,
en Crête, à destination des Flandres, avec 68 compagnons et associés. Après
avoir traversé la Méditerranée et remonté la façade Atlantique, le navire est
emporté par une tempête. L’effroyable histoire des marins vénitiens dans les
mers froides commence. En avril 1431, le nef Querina, navire vénitien, quitte
la Crète pour les Flandres, avec à son bord soixante-huit hommes. Le voyage
devait durer dix mois. Dix-huit mois plus tard, seuls onze rescapés emplis
d’effroi reviennent à Venise. De leur épouvantable naufrage aux abords du
cercle polaire, nous possédons deux témoignages, à la fois complémentaires et
divergents, l’un de Pietro Querini, propriétaire et capitaine du navire, et
l’autre des marins Cristoforo Fioravante et Nicolò de Michiel. Tous racontent
comment, poussés par des tempêtes incessantes en plein Atlantique, après des
semaines de dérive sur une nef en désagrégation qu’il fallut abandonner pour
de frêles chaloupes, ils échouèrent finalement, au cœur de l’hiver boréal, sur
une île déserte de l’archipel des Lofoten, au nord de la Norvège. Dans ces
récits de survivants nous est révélée avec une force rare la peur universelle
de l’engloutissement dans les abysses.
en Crête, à destination des Flandres, avec 68 compagnons et associés. Après
avoir traversé la Méditerranée et remonté la façade Atlantique, le navire est
emporté par une tempête. L’effroyable histoire des marins vénitiens dans les
mers froides commence. En avril 1431, le nef Querina, navire vénitien, quitte
la Crète pour les Flandres, avec à son bord soixante-huit hommes. Le voyage
devait durer dix mois. Dix-huit mois plus tard, seuls onze rescapés emplis
d’effroi reviennent à Venise. De leur épouvantable naufrage aux abords du
cercle polaire, nous possédons deux témoignages, à la fois complémentaires et
divergents, l’un de Pietro Querini, propriétaire et capitaine du navire, et
l’autre des marins Cristoforo Fioravante et Nicolò de Michiel. Tous racontent
comment, poussés par des tempêtes incessantes en plein Atlantique, après des
semaines de dérive sur une nef en désagrégation qu’il fallut abandonner pour
de frêles chaloupes, ils échouèrent finalement, au cœur de l’hiver boréal, sur
une île déserte de l’archipel des Lofoten, au nord de la Norvège. Dans ces
récits de survivants nous est révélée avec une force rare la peur universelle
de l’engloutissement dans les abysses.
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