Ça tombe plutôt mal

Un des avantages quand vous êtes mort, hormis le fait de ne plus avoir à vous
soucier de vos dents ni de votre garde-robe, c’est que vous n’avez plus de
problème de temps.  Alors, confortablement installé dans une boîte au fond de
l’allée ouest du cimetière communal, il convient d’apprécier l’espace de la
réflexion et de découvrir un nouveau voisinage riche d’époques et de couleurs.
Entre histoires vagabondes et monologues interrogatifs, nous parcourons la
mort, la vie, l’identité, les sociétés… Bref, tout un tas de concepts sans
importance, et cela, pour y déceler le trait fondateur de notre humanité :
l'acte d’introspection.  Ce livre est un hommage à l'œuvre de conscience et un
voyage philosophique par-delà ce que l'on sait et ce que l'on croit.