EAN13
9782847123753
ISBN
978-2-84712-375-3
Éditeur
Éditions du Petit pavé
Date de publication
Collection
AGORA
Nombre de pages
440
Dimensions
23 x 16 x 0,3 cm
Poids
680 g
Langue
français
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Mémoires des combats d'un écrivain-historien

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Éditions du Petit pavé

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Louis Oury est l’auteur d’œuvres représentatives des derniers tiers du XXe siècle. Son parcours atypique aussi bien en métallurgie qu’en littérature, est présenté dans Mémoires des combats d’un écrivain-historien qui comprend deux parties.Dans la première partie de cette œuvre, l’auteur raconte son enfance dans le Haut-Anjou pendant la guerre, son parcours d’ouvrier à ingénieur lors de la reconstruction de la France, ses débuts en littérature avec Les prolos, et surtout l’immense succès de Rouget le braconnier, drame authentique qui inspira V. Hugo pour Les Misérables.Ayant vécu, enfant, les massives fusillades d’otages, dont à Châteaubriant celle de Guy Môquet et d’autres à Nantes et à Bordeaux, sa réussite en littérature l’a incité à des recherches sur ces drames, initiative agréée par les autorités allemandes qui publièrent ses travaux en 1990, dans un livre bilingue.A partir de là, le Chancelier de l’Ordre de la Libération lui demanda en 1991 de lui remettre un dossier plus complet sur ces événements. C’est le début de la deuxième partie de l’œuvre où Louis Oury révèle les adversités qu’il dut surmonter, que ce soient les menaces de mort reçues par Gilbert Brustlein qui avait exécuté le Feldkommandant de Nantes et les trois tentatives d’assassinat de sa personne. Mais aidé d’Alain Besson qui publiait dans Ouest-France le suivi de ses travaux et leur officialisation, il brisa le black-out protégeant des fictions politiques et des réputations personnelles.On apprend les tractations du choix des otages par des vichystes, les exagérations et infamies propagées pendant un demi-siècle pour salir la Résistance, les turpitudes incitant Gilbert Brustlein à frapper le leader communiste Georges Marchais à Châteaubriant, la réhabilitation par le PCF de Spartaco Guisco exécuté en 1942 mais dont le corps avait été exhumé du Carré des Fusillés pour insinuer qu’il s’était planqué en Espagne à la Libération, et pour finir on se remémorera l’historique poignée de main réconciliatrice de Michel Jost, président de l’association des familles d’otages, au Résistant communiste Gilbert Brustlein qui avait exécuté à Nantes l’officier ennemi.
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