- EAN13
- 9782221138731
- ISBN
- 978-2-221-13873-1
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 07/06/2013
- Nombre de pages
- 394
- Dimensions
- 21,7 x 13,7 x 3,5 cm
- Poids
- 479 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 782.421643092
- Fiches UNIMARC
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Manhattan folk story inside Dave Van Ronk
inside Dave Van Ronk
De Elijah Wald, Dave Van Ronk
Traduit par Claire Debru
Robert Laffont
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Le personnage qui a inspiré Inside Llewyn Davis, le film des frères Coen, Grand Prix du jury au festival de Cannes 2013 ; sur les écrans le 6 novembre 2013.
Il a laissé son nom à une rue de Manhattan ; il était le gourou des guitaristes de sa génération ; il a enregistré une trentaine d'albums entre 1958 et 2002 ... et vous ne le connaissez pas. Dave Van Ronk, le " chanteur blanc à la voix noire ", a pourtant incarné durant plusieurs décennies, le folk américain le plus exigeant aux yeux des meilleurs, à commencer par Bob Dylan, qui prit quelques leçons avec lui et lui " emprunta " la version la plus célèbre de " The House of the Rising Sun ". Ce livre est un événement : écrit par un musicien aussi modeste que grande gueule, il est le récit du New York folk des années 1950 à 1970. À l'opposé de l'autobiographie trafiquée d'une vedette aigrie, il retrace avec malice et franc-parler le parcours d'un amoureux du jazz passant par le blues avant de devenir le virtuose d'une musique par essence collective (entre " folks ", on propose une phrase et une mélodie que chacun répète et modifie). Dès l'adolescence, Van Ronk adopte l'atmosphère de vie de bohème qui règne à Greenwich, quartier où se réfugient alors intellectuels, artistes, activistes divers et gauchistes. Il s'initie à la marijuana, vit de bric et de broc, bataille contre les Beatniks, envoie promener Albert Grossman, enregistre des premiers albums catastrophiques, hante la scène du Gaslight Café et rencontre les grands noms du blues et de la folk qu'il contribuera amplement à façonner. Avec l'art du conteur qui a fait sa légende, il révèle ainsi les débuts chaotiques de Bob Dylan, Joan Baez, Tom Paxton, Gary Davis, Simon et Garfunkel, Mississippi John Hurt... et tant d'autres. Ami généreux ou insupportable puriste, il se fait constamment piller et ne s'en plaint jamais ; même quand il reste dans l'ornière, à dépendre de contrats mesquins. Loser ? Au-dessus de la mêlée, Van Ronk fait surtout figure d'incorruptible. C'est en tout cas dans cet esprit que Joel et Ethan Coen ont conçu le personnage principal de leur film, Inside Llewyn Davis, dont l'odyssée s'inspire de celle de Dave Van Ronk.
Il a laissé son nom à une rue de Manhattan ; il était le gourou des guitaristes de sa génération ; il a enregistré une trentaine d'albums entre 1958 et 2002 ... et vous ne le connaissez pas. Dave Van Ronk, le " chanteur blanc à la voix noire ", a pourtant incarné durant plusieurs décennies, le folk américain le plus exigeant aux yeux des meilleurs, à commencer par Bob Dylan, qui prit quelques leçons avec lui et lui " emprunta " la version la plus célèbre de " The House of the Rising Sun ". Ce livre est un événement : écrit par un musicien aussi modeste que grande gueule, il est le récit du New York folk des années 1950 à 1970. À l'opposé de l'autobiographie trafiquée d'une vedette aigrie, il retrace avec malice et franc-parler le parcours d'un amoureux du jazz passant par le blues avant de devenir le virtuose d'une musique par essence collective (entre " folks ", on propose une phrase et une mélodie que chacun répète et modifie). Dès l'adolescence, Van Ronk adopte l'atmosphère de vie de bohème qui règne à Greenwich, quartier où se réfugient alors intellectuels, artistes, activistes divers et gauchistes. Il s'initie à la marijuana, vit de bric et de broc, bataille contre les Beatniks, envoie promener Albert Grossman, enregistre des premiers albums catastrophiques, hante la scène du Gaslight Café et rencontre les grands noms du blues et de la folk qu'il contribuera amplement à façonner. Avec l'art du conteur qui a fait sa légende, il révèle ainsi les débuts chaotiques de Bob Dylan, Joan Baez, Tom Paxton, Gary Davis, Simon et Garfunkel, Mississippi John Hurt... et tant d'autres. Ami généreux ou insupportable puriste, il se fait constamment piller et ne s'en plaint jamais ; même quand il reste dans l'ornière, à dépendre de contrats mesquins. Loser ? Au-dessus de la mêlée, Van Ronk fait surtout figure d'incorruptible. C'est en tout cas dans cet esprit que Joel et Ethan Coen ont conçu le personnage principal de leur film, Inside Llewyn Davis, dont l'odyssée s'inspire de celle de Dave Van Ronk.
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