La sous-bois

Christophe SÉGAS

Monts métallifères

  • Conseillé par (Libraire)
    16 octobre 2024

    Dans un futur indéterminé le Reset a plongé le monde dans un nouveau moyen-âge où la loi du plus fort et cèle qui prime. Perceval est l'une des rares persones ayant encore la conaissance de l'écriture, il a pour toute arme une antique machine à écrire "Sous-Bois" qui a traversé les âges. Son rôle est de consigner les péripéties de la caravane du capitaine Igriega. Ce soldat autrefois saltimbanque est passé des marionètes aus armes pour se hisser au plus hautes sfères de la république de Ty-Ping et devenir l'un des capitaines les plus redoutés. Vous vous aprêtez à lire le récit de cète ascension mêlée a celui du dernier voyage de cète tristement célèbre caravane.

    Au delà du fait que La Sous-Bois est un très bon roman de dark fantasy, il y a un élément à côté duquel vous ne pourrez pas passer : sa langue ! L’auteur a fait le choix de rédiger son roman en orthographe rationalisée. Si vous vous demandez ce que c’est que cette diablerie relisez le premier paragraphe et faites taire cette petite voix dans votre tête qui hurle que c’est « bourré de fautes ». Ce nouveau cadre linguistique est le fruit du travail de recherche d’un collectif de linguistes. Dans le but de rendre l'écriture de la langue française plus logique. La Sous-Bois réussit le tour de force de nous plonger dans un monde violent à travers les yeux d'un lettré pacifiste et de prouver que cette nouvelle vision de l'orthographe a toute sa place dans l'écriture romanesque.

    L'orthographe est mort, longue vie aus ortografes !