La ville des morts

Sara Gran

Le Masque

  • Conseillé par
    19 novembre 2015

    Nouvelle-Orléans, policier

    Premier volet d’une série, je découvre le personnage attachant et un peu paumé de Claire DeWitt.

    L’enquête principale nous entraîne dans la Nouvelle-Orléans après l’ouragan, et nous laisse deviner ce qui s’est passé pendant.

    Claire revient également sur le drame de son adolescence : la disparition de sa meilleure amie et la brouille avec la troisième du trio.

    Un roman dont les pages se tournent facilement, mais dont les fautes de frappe ralentissent un peu la lecture. Dommage.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de certains habitants abandonnés sur leur toit pendant plus de 3 jours sous un soleil de plomb et des nuits glacées.

    http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/16/la-ville-des-morts-sara-gran


  • Conseillé par
    29 janvier 2015

    la ville des morts

    Après deux romans unitaires remarqués (" Viens plus près " et " Dope ", chez Sonatine), Sara Gran inaugure une série. " La ville des morts " est la première enquête de Claire DeWitt, une drôle d'énigme pour une détective extravagante. Dans le chaos de La Nouvelle Orléans post-ouragan Katrina, cette quadra fêtarde et mal embouchée navigue au hasard des rencontres, des cuites et des joints. Ni méthode rationnelle ni logique apparente... Comme s'il ne pouvait en être autrement dans cette cité sans foi ni loi, fracassée par la tempête.

    Cette maquisarde urbaine a bien un contrat à remplir – retrouver un notable disparu le soir de l'ouragan - et un traumatisme à surmonter – une amie d'enfance jamais ressortie du métro new yorkais. Mais quand elle joue au flic, rien n'avance. Elle ne progresse que par à coups, en zig-zag, parmi tous ces gens qui ont perdu leurs rêves sous les eaux. Dans cet épais brouillard, l'auteur nous réserve de vrais moment de grâce... La folie de Claire DeWitt fait fondre les méfiances et s'ouvrir les coeurs. Sara Gran sait récompenser le lecteur patient. Elle nous submerge de sensations fortes et de belles rencontres, ados en perdition ou clochards hauts en couleurs. Si son roman était un orchestre, ce serait une fanfare de rue de La Nouvelle Orléans, fantasque et chamarrée.

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