"A long time ago in a galaxy far, far away.." nous débattions avec mon collègue Hugo du Ministère du Futur et de Protectorats. Il m'avait alors parlé d'une émission de vulgarisation sur la SF diffusée sur YouTube.
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Le Nexus VI est un vaisseau spatial qui explore les mondes de la Science-Fiction sous tous leurs aspects. Je me suis donc connecté à ses aventures. Si à l'origine le projet visait à chroniquer des oeuvres littéraires, il s'est rapidement tourné vers le Cinéma, la Bande Dessinée et le Jeu Vidéo.
Après de nombreuses "missions", il parait presque normal que Renaud Jesionek traverse l'écran et réalise un ouvrage de vulgarisation du genre. Ainsi, après avoir exploré la Terre et son futur, embarquez pour une découverte du système solaire en commençant par les grands rêves de l'Humanité, coloniser la Lune et terraformer Mars.
Mais l'expédition ne s'arrêtera pas simplement aux planètes, ni à notre système solaire, l'espace sera la porte ouverte sur les différentes réalisations artistiques et laissera place à l'imagination.
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Vous y trouverez une vision des grands fonds, des mondes glaciaires mais aussi des zones civilisées comme les Oeucuménopoles ou les stations spatiales.
L'auteur explore les grands thèmes de la SF, et illustre son propos de classiques mais aussi de nouveautés emblématiques ou de références plus spécifiques aux Jeux Vidéos ou aux Séries.
Le Cap'taine vous invite à embarquer pour une longue expédition à la recherche de lieux étranges mais pourtant familiers, une quête de l'humanité vers les étoiles.
Une recherche dans l'infiniment grand des aspirations bien humaines.
Un très beau et bon livre de vulgarisation qui veut vous emmener loin, peut-être même à la recherche de vous même.
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Préparez vous à l'embarquement...
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Christophe

On nous demande souvent avec des grands yeux "Mais vous avez tout lu !?" Malheureusement la réponse est non, il n'est pas humainement possible de lire tous les livres qui passent la porte d'une librairie. Ce qui nous amène souvent à passer à côté de textes qui nous auraient sans aucun doute parlé. Aujourd'hui je vous parles d'un roman qui sans le conseil d'une amie libraire aurait connu ce destin tragique et que j'aimerais faire sortir de l'ombre dans lequel il est injustement resté.
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Tout en haut de la pyramidale Pré-Aux-Oies siège la Regentine, depuisqu'elle a créé la ville c'est ainsi ! Mais selon les rumeurs le Quart-Bas est agité par une personne à la langue bien pendue : La Bavardasse. C'est pour mettre au fer ce fauteur d'ordre que la police débarque chez le maître du jeune Lazario. En suivant les pistes laissées par son mentor afin de le libérer, il va s'entourer d'alliés tous plus hauts en couleurs les uns que les autres et ensemble ils vont gravir les étages de la ville allumant la flamme que le pouvoir aurait souhaité éteindre.
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Léo Henry a commencé en 2023 le cycle des mille saisons avec pour projet d'écrire dix romans indépendants prennant tous place dans le même univers. Pas de soucis, vous pouvez commencer par le deuxième tome ! La preuve ? C'est ce qui m'est arrivé, j'ai dévoré ce livre et j'espère maintenant trouver le temps de glisser dans mes lectures personnelles le premier tome pour continuer d'explorer ce monde.

A​ndy est un zombie. Ne vous inquiétez pas pour votre cerveau, les zombies sont super sympas, promis ! Ils sentent juste un peu mauvais, a cause de la décomposition permanente vous voyez. C'est pas la joie d'être un zombie, on a un couvre-feu, c'est quasi impossible de trouver du travail et pour tout ce qui est amour et sexe, je vous raconte pas...
Quand Andy se réveille après une cuite monumentale il trouve tout autour de lui le contenu de son congélateur. La raison est tout à fait logique, il avait besoin de la place pour ranger les corps de ses parents. Mais comment en est il arrivé la ?
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Si les scènes dépeintes par S.G. Browne devraient faire froid dans le dos, son humour les rend absurdes et amusantes. Il parvient à nous surprendre à chaque fois avec ce décalage et il est impossible de reposer le livre.
Pour parler de l'autre, celui qui n'est pas comme nous, Browne utilise ici le mythe du zombie. Comme il est déjà mort, il n'a plus de droits, on le traite comme un déchet et un poids pour sa famille et la société. Mais lui se sent bien vivant alors pourquoi n'aurait il pas droit à l'amour ?

L'oncle Cassave se meurt, il convie ses proches parents et lointains cousins à vivre dans sa superbe demeure afin qu'ils demeurent sur place jusqu'à ce que le dernier, hérite de son immense fortune. A cette brochette familiale s'ajoute, serviteurs fidèles, curieux personnages et médecin vigilent. Commence alors une ambiance "huis clos" dans laquelle chacun essaie tout à tour d'intervenir dans le destin de Malpertuis. Mais ne vous fiez pas aux premières découvertes, la maison recèle plus d'un mystère, c'est là le premier tour de force du style de l'auteur, démontrant sa totale maîtrise du récit.
Encore un indice, il se peut que les noms de certains personnages ne soit pas un hasard...
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Si la première partie campe l'installation de l'histoire avec force de détails qui peut paraître "brouillonne" la suite s’avérera d'une surprenante habileté. Il y développe une atmosphère nourri de descriptions sonores, visuelles qui évoque l'insondable.
Dans la veine, de Arthur Machen ou du plus connu HP Lovecraft, il montre que la peur survient de l'indicible et laisse une large place à l'imagination du lecteur. Le surnaturel jaillit, bousculant les personnages, le monde bien matériel s'effrite et l'ombre livre une horreur bien plus grande.
Il y a des forces anciennes qui œuvrent, bien au delà des intérêts de simples mortels...
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L'hiver nous offre la période propice des longues nuits pour redécouvrir un grand texte des littératures de l'imaginaire. Jean ray, auteur belge, est un maître du genre, laissez vous porter par sa plume qui vous propose la clef d'un autre monde; et peut être que comme moi, vous ne parviendrez pas à la refermer complètement.
Avec plus d'un million d'exemplaires vendus, une traduction dans plus d'une dizaine de langues, Malpertuis est l’œuvre maîtresse de Jean Ray. Écrit en 1943 Malpertuis est devenu un classique de la littérature fantastique.

Au sein de l’Empire, Martabé est une archéologue reconnue. Estimée par ses collègues, elle est sans concession vis-à-vis du pouvoir, et ses découvertes sont documentées.
Aussi, quand l’Empereur la nomme responsable du projet « Morgondes », peuple fondateur de l’Empire, Martabé exulte. Elle sera à la hauteur. Son nom restera gravé dans l’Histoire. Celle des livres. Les légendes deviendront réalité. On les racontera aux enfants à l’école, ou le soir au coin du feu. Ils s’endormiront en pensant à la gloire du peuple fondateur.
Sur le chantier, Martabé découvre un peuple guerrier, un peuple de chasseurs redoutables, un peuple de constructeurs raffinés. Un peuple fort, un peuple sur lequel on peut asseoir sa renommée, et redorer le blason d’un Empire fatigué. Petit à petit, le roman national se découvre, et rejaillit sur l’Empereur, qui se dresse en fier descendant du peuple Morgondes.
Seulement voilà, sur le chantier, Martabé ne découvre que des vestiges masculins. Où sont les femmes ? Qui étaient les mères, les épouses, les filles de ces guerriers si imposants ?
C’est en découvrant les vestiges féminins que Martabé comprend réellement qui étaient les Morgondes, et le poids véritable de la culture de l’Empire.
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Dans ce court roman, Perrine Tripier érige, pierre après pierre, à l’aide d’une écriture martelée et ciselée, une Histoire, celle de l’Empire descendant des Morgondes.
Son style est brut, méthodique sans oublier d’être descriptif, dépassionné mais passionnant. On y retrouve la force des Morgondes, la rigueur de l’archéologue, l’esprit scientifique. Elle n’oublie pas cependant de nous narrer une histoire. Celle des femmes morgondes. Celle de l’Histoire, officielle, écrite par les savants – sachants, mais pas que.
Dans toute bonne Histoire, il y a ce qui est crié.
Il y a aussi ce qui est caché.
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Conque est à mettre entre toutes les mains. A l’heure où les politiques aspirent à la révision de l’Histoire, où les hommes cherchent plus que jamais à y graver leur nom, Conque nous rappelle que l’Histoire n’est jamais que le récit officiel raconté par ceux qui y trouvent leur intérêt.