Conseils de lecture

9,00
Conseillé par (Libraire)
19 janvier 2024

Je vous amène aujourd'hui là où le vent souffle sur les plaines d'une île armoricaine. Rêvée par trois géants, la terre de Oestant est, aujourd'hui, menacée par un brouillard dont nul ne revient et par les querelles de pouvoir entre seigneurs. Cette histoire, c'est un conteur qui vous la rapporte, un soir au coin du feu d'une auberge. Vous découvrirez comment les deux fils du roi Arthus se sont déchirés pour la succession du royaume entraînant ainsi tout le pays dans leur guerre. Vous vous laisserez happer par les récits enchanteurs jusqu'à ne plus distinguer le bon du mauvais.

À la croisée des chemins entre la légende Arthurienne et des mythes celtiques, Le chant des Géants est un roman surprenant. En entamant ma lecture j'ai très vite retrouvé des repères que l'auteur a pris un malin plaisir de détourner pour créer sa propre mythologie. J'y ai tout de même reconnu, avec plaisir, des échos à Tristan et Yseult ainsi qu'un souffle shakespearien dans la manière de mettre en scène la tragédie. Dans cette pièce, le chœur est assuré par ce conteur qui vous permet de reprendre votre souffle en vous ramenant à l'auberge à chaque entracte. Laissez le vous accompagner dans cette légende, contemplez la fresque de son histoire se tisser sous vos yeux ; quand vous refermerez Le chant des Géants je vous garantis que des écheveaux de brumes d'Oestant resterons accrochés à vos pensées.


25,00
Conseillé par (Libraire)
19 janvier 2024

Dernièrement, la science-fiction a fait couler de l’encre (et du sang ?) au sein de l’équipe de la librairie. Voici le meilleur roman de SF de la rentrée.
Un roman, d’ailleurs ? Pas tout à fait.

Je m’explique : Nous sommes dans un futur proche, l’Inde connaît une canicule sans précédent et les victimes s’accumulent par milliers. Sur le site où il officie, Franck May un jeune américain volontaire pour une ONG se trouve être le seul survivant de cette catastrophe.
Quelques temps plus tard, le chaos climatique est tel qu’une toute nouvelle agence voit le jour en Suisse : « le Ministère du Futur » avec à sa tête une irlandaise : Mary Murphy.
Deux destins croisés qui se glisseront dans l’ouvrage de Kim Stanley Robinson, mêlés à de nombreux sujets. Ceux-ci sont très largement documentés transformant certains chapitres en véritables essais.

Si le thème principal est bien le postulat écologique, son traitement passe par de nombreux prismes : économique, géopolitique, énergétique mais aussi la nature humaine. L’auteur y apporte sa touche personnelle pour nous livrer sa vision du futur.
Dans un ouvrage de presque 600 pages, dense, Kim Stanley Robinson nous offre à lire une curiosité, ni essai, ni roman qui pousse à réfléchir sur l’état de notre planète et de ses habitants.
Serez vous prêt à pousser la porte du Ministère du Futur ?


25,50
Conseillé par (Libraire)
19 janvier 2024

Une histoire classique de vie pour un type pas banal.
Je n'ai vu Terry Pratchett qu'une seule fois aux Utopiales, juste avant l'ouverture de la librairie, en 2003 il me semble. Il m'avait alors fait l'effet de quelqu'un de discret.

Aborder un "monstre" de la littérature de fantasy ressemble aux douze travaux d'Hercule, même si Terry avait commencé à écrire ces mémoires à l'annonce de sa maladie.
Et pourtant, on entre dans ce récit par la petite porte de l'enfance pour suivre le chemin de vie de l'écrivain. Un écrit somme toute classique, qui montre un homme dans sa compléxité, jusqu'au dernier combat.
Beaucoup des éléments constitutifs de cette biographie étaient déjà connus, cependant le ton respectueux et intime du biographe rend le texte vivant.

Je ne suis pas un inconditionnel de Pratchett, mais ce livre, sur la table des nouveautés, m'a donné envie d'en savoir plus, d'autant que sa fin tragique m'avait touché.
Nous souhaitions l'inviter au festival de Trolls et Légendes l'année où il a annoncé son état de santé déclinant.

Que vous soyez déjà un fan ou simplement animé par l'envie de le découvrir, vous trouverez dans ce livre le parcours
"de quelqu'un de bien même si il aurait pu mieux faire" qui a pris place au panthéon des "Incontournables du genre" car si il est décédé il y a huit ans, son œuvre demeure.
En un mot finissant, lorsqu'il fut anobli par la reine d'Angleterre, Sir Terence avait choisi comme devise: "NOLI TIMERE MESSOREM."
Qui signifie en latin : "Ne craignez pas le Faucheur."


22,95
Conseillé par (Libraire)
19 janvier 2024

Il y a trois ans, alors que je commençais tout juste mon métier de libraire, j'ai découvert Peau de milles bêtes parmi les quelques BDs que nous avions dans le rayon. J'ai tout de suite eu un coup de cœur pour le dessin de Stéphane Fert. L'histoire n'étant pas en reste je me suis mis à conseiller ce livre à qui voulait bien m'écouter. Je vous laisse donc imaginer mon bonheur quand j'ai découvert qu'il préparait une nouvelle série !

Dans un monde où la civilisation s'est effondrée, La Marche Brume vous emmène dans une petite vallée occupée par une assemblée de joyeuses sorcières. L'une d'entre elle, Grisette, a arraché aux Brumes et aux hommes une demi-ogresse qu'elle a décidé d'appeler Tempérance et d'élever comme sa propre fille. Elle l'initie à l'art de cultiver les courges et au kung-fu ; mais surtout aucun sortilège ! La magie est bien trop dangereuse.
Quand la Brume revient dans la vallée et s'en prend aux sorcières ces dernières montent une petit expédition pour remonter à la source du mal.

Stéphane Fert revient avec son dessin si particulier, des formes douces et des couleurs pastels qui sont nuancées par beaucoup de noir et de de gris.
Cette fois, pas de revisite des contes classiques comme dans Peau de milles bêtes, l'auteur vous emmène dans son propre univers de fable. On retrouve tout de même des thèmes qu'il affectionne, des héroïnes fortes, des quêtes rocambolesques et le rapport de l'humain à la nature.


18,00
Conseillé par (Libraire)
19 janvier 2024

Nom d'un chien mais fermez moi cette porte !
La tempête souffle dehors, la pluie inonde la brasserie et n'importe qui peut rentrer... Pas moyen de lire son journal tranquille !
Mais qui a bien pu laisser cette fichue porte ouverte ?
L'un des deux canidés le sait mais ne dira rien...

Malgré un graphisme de niche mélangeant plusieurs techniques de dessin et de collages, Koen Van Biesen nous fait rire avec son personnage à l'humeur de chien qui va devenir maboule(dogue).
Un album court mais efficace pour souffler un peu avant les fêtes et une véritable porte ouverte sur l'humour de cet illustrateur.