- EAN13
- 9782140347146
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 22/05/2023
- Collection
- Ouverture Philosophique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140347146
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
17.99
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 24,00
La démarche de Heidegger complétée par celle de Lacan, permet de regagner ce
qu'il y a de plus profond en l'homme, véhiculé par l'ordre symbolique
inconscient : l'ouverture à « l'éclaircie de l'être », laquelle est le monde.
Or, c'est sur une telle base que pourra être élucidé le sens de la
civilisation planétaire dans laquelle nous entrons. La mondialisation
s'inscrit en effet dans la longue durée et doit être comprise comme
l'accomplissement de l'histoire humaine en une civilisation planétaire
technoscientifique, qui sera certainement dirigée par un État universel. Il ne
s'agira pas seulement de l'interconnexion des humains à l'échelle planétaire,
mais de la prétention à la fermeture sur soi de l'univers humain englobant le
monde. Ce n'est plus l'homme qui habitera un monde déjà là, mais c'est au
contraire le monde qui, réduit à la calculabilité, à la disponibilité et de
plus en plus à un ensemble d'artefacts et d'univers de simulation,
appartiendra désormais - mais évidemment de manière illusoire - à l'homme
planétaire. Cette civilisation apparaît ainsi comme un déni de l'ouverture
originelle de l'homme en sa finitude au monde englobant, donc comme « oubli de
l'être » en termes heideggériens et comme « forclusion de la castration » et
destruction de l'ordre symbolique en termes lacaniens. La question est alors
de savoir comment il sera possible de lui faire face et de retrouver une «
habitation poétique » du monde.
qu'il y a de plus profond en l'homme, véhiculé par l'ordre symbolique
inconscient : l'ouverture à « l'éclaircie de l'être », laquelle est le monde.
Or, c'est sur une telle base que pourra être élucidé le sens de la
civilisation planétaire dans laquelle nous entrons. La mondialisation
s'inscrit en effet dans la longue durée et doit être comprise comme
l'accomplissement de l'histoire humaine en une civilisation planétaire
technoscientifique, qui sera certainement dirigée par un État universel. Il ne
s'agira pas seulement de l'interconnexion des humains à l'échelle planétaire,
mais de la prétention à la fermeture sur soi de l'univers humain englobant le
monde. Ce n'est plus l'homme qui habitera un monde déjà là, mais c'est au
contraire le monde qui, réduit à la calculabilité, à la disponibilité et de
plus en plus à un ensemble d'artefacts et d'univers de simulation,
appartiendra désormais - mais évidemment de manière illusoire - à l'homme
planétaire. Cette civilisation apparaît ainsi comme un déni de l'ouverture
originelle de l'homme en sa finitude au monde englobant, donc comme « oubli de
l'être » en termes heideggériens et comme « forclusion de la castration » et
destruction de l'ordre symbolique en termes lacaniens. La question est alors
de savoir comment il sera possible de lui faire face et de retrouver une «
habitation poétique » du monde.
S'identifier pour envoyer des commentaires.