- EAN13
- 9782251917757
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 17/06/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
George Steiner, l'hôte importun
Entretien posthume et autres conversations
Nuccio Ordine
Les Belles Lettres
Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 15,00
Ce livre est le témoignage de la profonde amitié personnelle et intellectuelle
qui a lié George Steiner et Nuccio Ordine. L’amour des classiques, la passion
de l’enseignement, la défense du rôle du maître, la fonction essentielle de la
littérature qui rend l’humanité plus humaine constituent les thèmes d’un
intense dialogue, nourri de plus de quinze années de rencontres et de voyages
dans diverses villes européennes. Ordine trace un portrait original de George
Steiner, en le peignant sous les traits d’un « hôte importun ». Car Steiner a
habité la littérature, le judaïsme et l’existence comme un hôte très
particulier : ne respectant ni les conventions ni les tabous, il a dit ce que
beaucoup auraient préféré ne pas s’entendre dire. Il a rappelé à Israël qu’un
Juif ne saurait être un nationaliste et que sa condition lui impose d’avoir
toujours sa valise à portée de main. Il a aussi invité à plus d’humilité ses
propres collègues, en exposant la nature « parasitaire » de la critique
littéraire et la vitale priorité qui doit être accordée aux classiques. Mais
c’est également sa conception même de la vie qui trouve dans l’idée d’« hôte »
son véritable fondement. Un tel art est aussi nécessaire qu’il est difficile à
pratiquer. Être un hôte, ce n’est pas se sentir tenu d’observer passivement
les règles de celui qui nous accueille, bien au contraire : c’est avoir
l’occasion de contribuer à l’amélioration de notre propre vie et de la vie
commune.
qui a lié George Steiner et Nuccio Ordine. L’amour des classiques, la passion
de l’enseignement, la défense du rôle du maître, la fonction essentielle de la
littérature qui rend l’humanité plus humaine constituent les thèmes d’un
intense dialogue, nourri de plus de quinze années de rencontres et de voyages
dans diverses villes européennes. Ordine trace un portrait original de George
Steiner, en le peignant sous les traits d’un « hôte importun ». Car Steiner a
habité la littérature, le judaïsme et l’existence comme un hôte très
particulier : ne respectant ni les conventions ni les tabous, il a dit ce que
beaucoup auraient préféré ne pas s’entendre dire. Il a rappelé à Israël qu’un
Juif ne saurait être un nationaliste et que sa condition lui impose d’avoir
toujours sa valise à portée de main. Il a aussi invité à plus d’humilité ses
propres collègues, en exposant la nature « parasitaire » de la critique
littéraire et la vitale priorité qui doit être accordée aux classiques. Mais
c’est également sa conception même de la vie qui trouve dans l’idée d’« hôte »
son véritable fondement. Un tel art est aussi nécessaire qu’il est difficile à
pratiquer. Être un hôte, ce n’est pas se sentir tenu d’observer passivement
les règles de celui qui nous accueille, bien au contraire : c’est avoir
l’occasion de contribuer à l’amélioration de notre propre vie et de la vie
commune.
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