Les Limites de la cité, Espace, pouvoir et société à Livourne au temps du port franc XVIIe-XIXe siècle
EAN13
9782728312177
Éditeur
Publications de l’École française de Rome
Date de publication
Collection
Collection de l'École française de Rome
Langue
français
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Les Limites de la cité

Espace, pouvoir et société à Livourne au temps du port franc XVIIe-XIXe siècle

Publications de l’École française de Rome

Collection de l'École française de Rome

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Docteur en histoire, ancien chargé de recherche au CNRS, est agrégé d’histoire
et chercheur associé à l’UMR TELEMME (MMSH, Aix-en-Provence). Aux XVIIe et
XVIIIe siècles, Livourne fut un grand port d’entrepôt méditerranéen,
cosmopolite et marchand, en partie organisé en « nations ». Mais c’était aussi
une cité italienne d’Ancien Régime, en majorité peuplée de catholiques, le
plus souvent originaires de la péninsule. Cité marchande et cité princière,
principal débouché de la Toscane en Méditerranée et espace privilégié de
circulation des hommes et des idées nouvelles, Livourne fut aussi la vitrine
urbanistique des Princes, ville contrôlée et enserrée dans l’enceinte du port
franc, intégrée dans un plan géométrique inspiré des cités idéales de la
Renaissance. L’ouvrage étudie d’abord le fonctionnement de cette cité,
décrivant un modèle urbain construit et sans cesse reproduit sur des bornages
précis. Les limites spatiales et économiques d’abord, car c’est aux marges de
la ville, aux abords du port franc, que se définit puis se recompose l’espace
urbain. Celles, ensuite, sociales et politiques, car c’est à partir des
différences de statut et par la place accordée aux « nations » que se
structurent les relations entre groupes citadins et gouvernement de la cité.
La place des communautés allogènes et de leurs notables dans la vie citadine,
ainsi que leur position dans le processus local et régional du Risorgimento
constituent, dans ce cadre, un aspect central du livre, qui décrit les
évolutions du système libournais entre le temps du despotisme éclairé
(deuxième moitié du XVIIIe siècle) et la première décennie du rattachement au
royaume d’Italie, jusqu’à sa désagrégation, sanctionnée par l’abolition du
port franc (1868). Ce faisant, il trace l’histoire d’un modèle de modernité
citadine, souvent précoce et dynamique mais affaibli par ses contradictions et
ses limites. C’est aussi l’histoire d’un passage des « nations » à la nation,
un processus dont l’issue n’était pas écrite d’avance et qui fut marqué par un
temps de forte affirmation de l’identité locale et régionale.
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