- EAN13
- 9782763759951
- Éditeur
- Presses de l'Université Laval
- Date de publication
- 03/05/2023
- Collection
- Fabrique d'histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Profession historienne?
Femmes et pratique de l'histoire au Canada français, XIXe-XXe siècles
Louise Bienvenue
Presses de l'Université Laval
Fabrique d'histoire
Livre numérique
Autre version disponible
Que savons-nous véritablement de la contribution des femmes à l’écriture de
l’histoire ? Cet ouvrage offre un premier éclairage d’ensemble sur l’apport
des femmes à la production et à la diffusion des savoirs historiques au Canada
français. Que ce soit à titre de journalistes, d’écrivaines, d’archivistes, de
secrétaires, de professionnelles ou encore d’universitaires, les femmes ont
scruté, analysé et raconté le passé. Au cours des XIXe et XXe siècles, dans
des conditions parfois adverses, elles ont emprunté des voies multiples pour
s’adonner à la pratique de l’histoire. Lorsque l’on pose un regard sur leurs
contributions souvent reléguées aux marges du champ scientifique, c’est tout
un écosystème de production du savoir historique qui se révèle sous nos yeux.
S’affadit ainsi l’image d’Épinal du grand chercheur génial et solitaire,
souvent masculin. Au-delà de la galerie de personnages qu’elle fait
(re)découvrir, cette histoire des femmes historiennes nous enjoint à réfléchir
aux modalités de la professionnalisation du métier et, surtout, à considérer
la dimension foncièrement collective du travail de fabrication d’une science.
l’histoire ? Cet ouvrage offre un premier éclairage d’ensemble sur l’apport
des femmes à la production et à la diffusion des savoirs historiques au Canada
français. Que ce soit à titre de journalistes, d’écrivaines, d’archivistes, de
secrétaires, de professionnelles ou encore d’universitaires, les femmes ont
scruté, analysé et raconté le passé. Au cours des XIXe et XXe siècles, dans
des conditions parfois adverses, elles ont emprunté des voies multiples pour
s’adonner à la pratique de l’histoire. Lorsque l’on pose un regard sur leurs
contributions souvent reléguées aux marges du champ scientifique, c’est tout
un écosystème de production du savoir historique qui se révèle sous nos yeux.
S’affadit ainsi l’image d’Épinal du grand chercheur génial et solitaire,
souvent masculin. Au-delà de la galerie de personnages qu’elle fait
(re)découvrir, cette histoire des femmes historiennes nous enjoint à réfléchir
aux modalités de la professionnalisation du métier et, surtout, à considérer
la dimension foncièrement collective du travail de fabrication d’une science.
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