- EAN13
- 9782764648056
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 16/01/2024
- Collection
- Nouvelles
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Souvent, la nuit, le vieil écrivain rêve de sa mort. Curieusement, il n’en
ressent que rarement la moindre angoisse. La plupart du temps, il est
spectateur d’une scène dont il est l’acteur. Comme le vieil écrivain, les
personnages de ce recueil de nouvelles voient la vie se refermer sur eux. Les
sorties se raréfient, les amis aussi. Quant aux plaisirs, n’en parlons pas… La
mort, elle, approche à petits pas, sans doute pas assez vite, car voilà que le
temps, après avoir filé pendant des décennies sans qu’on puisse le retenir, a
le culot de ralentir. Restent, pour le meubler, les souvenirs d’une existence
qu’on a parfois crue palpitante et une poignée d’événements qui viennent
malgré tout bousculer le quotidien : la visite du concierge, les funérailles
toujours plus nombreuses, l’interminable file d’une caisse de supermarché, un
pontage aortocoronarien. Reste surtout le talent inimitable de Gilles
Archambault, ce maître du croquis qui sait cerner en quelques traits bien
sentis l’inévitable dérision d’une vie qu’on ne peut jamais regretter tout à
fait d’avoir vécue.
ressent que rarement la moindre angoisse. La plupart du temps, il est
spectateur d’une scène dont il est l’acteur. Comme le vieil écrivain, les
personnages de ce recueil de nouvelles voient la vie se refermer sur eux. Les
sorties se raréfient, les amis aussi. Quant aux plaisirs, n’en parlons pas… La
mort, elle, approche à petits pas, sans doute pas assez vite, car voilà que le
temps, après avoir filé pendant des décennies sans qu’on puisse le retenir, a
le culot de ralentir. Restent, pour le meubler, les souvenirs d’une existence
qu’on a parfois crue palpitante et une poignée d’événements qui viennent
malgré tout bousculer le quotidien : la visite du concierge, les funérailles
toujours plus nombreuses, l’interminable file d’une caisse de supermarché, un
pontage aortocoronarien. Reste surtout le talent inimitable de Gilles
Archambault, ce maître du croquis qui sait cerner en quelques traits bien
sentis l’inévitable dérision d’une vie qu’on ne peut jamais regretter tout à
fait d’avoir vécue.
S'identifier pour envoyer des commentaires.