- EAN13
- 9782924414552
- Éditeur
- Collectif Liberté
- Date de publication
- 16/09/2019
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Revue Liberté 325 - 60 ans de luttes et d'idées. 1. Une révolution fragile
Camille Toffoli, Véronique Dassas, Robert Lévesque, Lorrie Jean-Louis, Philippe Néméh-Nombré, Alex Noël, Rachel Nadon, Marie-Hélène Constant, Camille Robert, Jonathan Livernois, Isabelle Boisclair, Julie Delporte, Nawel Hamidi, Pierrot Ross-Tremblay, D...
Collectif Liberté
Livre numérique
Le soixantième anniversaire de Liberté nous apparaît comme un excellent
prétexte pour faire, à notre manière, une radiographie du débat d’idées au
Québec, tout en revisitant l’héritage intellectuel et littéraire qui s’est
constitué dans nos pages, au fil du temps. Ce numéro, le premier de deux
volumes, présente un aspect non définitif. Nous tentons de traduire un
mouvement, d’amorcer un dialogue. Si, au départ, nous voulions réfléchir à la
question des gains et des pertes, le déploiement des textes brouille largement
ces catégories, en renégociant l’histoire suivant des axes multiples. Nous
réinterrogeons et recontextualisons continuellement le lieu d’où l’on parle.
Ainsi, la revue elle-même n’est pas le point focal des réflexions proposées
ici, mais elle apparaît en quelque sorte comme une maison, comme un espace
d’exception et de contagion, un lieu de relais, où les générations se
succèdent. Toujours, nous nous posons cette question : comment l’habiter,
cette maison, et avec qui ? Qui manque à l’appel, qui n’est pas encore arrivé
? Quels combats ont abouti, et lesquels se sont enlisés, ont été abandonnés en
cours de route ? Les paramètres de la lutte ont-ils changé et si oui, comment
? Ces questionnements sont à déployer autant sur le terrain de l’art que sur
celui du politique. Si l’on regarde dans notre rétroviseur, on remarque que
toutes les revendications exprimées à travers la société n’ont pas été
considérées avec le même sérieux, au fil du temps. Comment éclairer ces angles
morts ? Peut-être réussissons-nous somme toute mieux à faire résonner les
voix, à faire parler les marges ?
prétexte pour faire, à notre manière, une radiographie du débat d’idées au
Québec, tout en revisitant l’héritage intellectuel et littéraire qui s’est
constitué dans nos pages, au fil du temps. Ce numéro, le premier de deux
volumes, présente un aspect non définitif. Nous tentons de traduire un
mouvement, d’amorcer un dialogue. Si, au départ, nous voulions réfléchir à la
question des gains et des pertes, le déploiement des textes brouille largement
ces catégories, en renégociant l’histoire suivant des axes multiples. Nous
réinterrogeons et recontextualisons continuellement le lieu d’où l’on parle.
Ainsi, la revue elle-même n’est pas le point focal des réflexions proposées
ici, mais elle apparaît en quelque sorte comme une maison, comme un espace
d’exception et de contagion, un lieu de relais, où les générations se
succèdent. Toujours, nous nous posons cette question : comment l’habiter,
cette maison, et avec qui ? Qui manque à l’appel, qui n’est pas encore arrivé
? Quels combats ont abouti, et lesquels se sont enlisés, ont été abandonnés en
cours de route ? Les paramètres de la lutte ont-ils changé et si oui, comment
? Ces questionnements sont à déployer autant sur le terrain de l’art que sur
celui du politique. Si l’on regarde dans notre rétroviseur, on remarque que
toutes les revendications exprimées à travers la société n’ont pas été
considérées avec le même sérieux, au fil du temps. Comment éclairer ces angles
morts ? Peut-être réussissons-nous somme toute mieux à faire résonner les
voix, à faire parler les marges ?
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