Mettre au féminin, Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre
EAN13
9782930758220
Éditeur
Fédération Wallonie-Bruxelles
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Mettre au féminin

Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre

Fédération Wallonie-Bruxelles

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782930758220
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Comment féminiser les noms masculins ?

L’objectif de la présente brochure est de proposer une liste mise à jour des
noms masculins et féminins. Elle tentera auparavant d’apporter au public un
éclairage succinct sur la féminisation des noms telle que la pratique cette
brochure, puis sur l’emploi du féminin et du masculin dans les textes, enfin
sur l’emploi de Madame et Mademoiselle. Ces trois questions peuvent avoir à
première vue un petit air de disparate ; elles concernent pourtant toutes les
trois une même problématique : celle de l’égalité entre les citoyennes et les
citoyens.

La collection « Guide » de la Fédération Wallonie-Bruxelles offre au public
des outils pratiques de référence ou de réflexion sur la langue française !

EXTRAIT

Depuis le décret de 1993 et la parution du premier guide, la féminisation a
fait son chemin dans les usages linguistiques : quand ils désignent des
femmes, les francophones belges, français, québécois ou suisses, sont
largement majoritaires à utiliser des dénominations féminines. Dans la plupart
des cas, ils utilisent des féminins existant depuis longtemps (assistante,
directrice, médiatrice...). Dans d’autres, ils ne reculent pas devant
l’innovation (cheffe, professeure...), le souci de féminiser l’emportant alors
sur la conformité aux usages consacrés. Des formes nouvelles, parfois
timidement évoquées dans les éditions précédentes de ce guide, se sont donc
assez largement installées de manière spontanée, et il était bon qu’une
nouvelle édition du guide en tienne compte.

Il faut bien constater cependant que, malgré un usage largement majoritaire
dans l’ensemble, la féminisation n’est pas généralisée pour tous les noms de
métiers, ni dans tous les contextes. Ainsi, certains secteurs professionnels
se montrent plus réticents que d’autres (on pense au monde de la justice ou de
l’armée). Pour certains noms, la réserve tient cependant à un embarras sur la
forme à utiliser, plus qu’à une réticence quant au principe même de
féminisation. Doit-on dire auteur, auteure ou autrice ? Peut-on écrire
professeure ? Et cheffe ? C’est précisément pour lever les hésitations que ce
guide a été conçu. Il se présente comme un répertoire qui compte, dans ce
fascicule, quelque 1700 noms. Ils peuvent tous s’utiliser tant à l’écrit qu’à
l’oral, tant dans des conversations familières que dans des prises de parole
ou des écrits plus formels.

À PROPOS DES AUTEURS

Née en 1942, Marie-Louise MOREAU est licenciée en philologie romane de
l'Université de Liège, où elle obtient également l'agrégation de
l'enseignement moyen supérieur en 1964. De 1967 à 1969, elle participe comme
élève libre aux enseignements en linguistique de Jean Dubois, de Maurice Gross
et Nicolas Ruwet, dans divers établissements parisiens. Elle obtient en 1970
un doctorat en philosophie et lettres de l'Université de Liège, portant sur la
description de mécanismes syntaxiques français dans le cadre de la grammaire
générative transformationnelle (Trois aspects de la syntaxe. Étude de syntaxe
générative transformationnelle).
Assistante au Service des langues vivantes de l'Université de Liège, de 1964 à
1972, elle s'occupe d'enseignement du français aux étrangers. En 1972, elle
est nommée professeure à la Faculté des sciences psychopédagogiques de
l'Université de Mons-Hainaut, où elle est responsable du Service des sciences
du langage et des enseignements de linguistique, psycholinguistique et
sociolinguistique.

Anne Dister est professeure de linguistique à l’Université Saint-Louis-
Bruxelles.
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