À Procida, probablement…

« Les villageois disent qu’ils ont vu il y a quelques jours des hommes armés
sur le site du temple de Beng Mealea, à une dizaine de kilomètres de leur
village, mais qu’ils n’ont pas osé s’opposer à eux. Les ruines du temple,
oublié dans la jungle, font partie de leur vie et ils disent que leurs
ancêtres ont toujours vénéré les divinités gravées en bas-reliefs ou sculptées
sur les murs souvent effondrés. Ils disent que ces vols de statues, de têtes
ou de fragments de bas-reliefs sont comme une deuxième mort de ce temple
abandonné dans la forêt et envahi par la jungle. Ils disent que les voleurs de
pierres les menacent avec des armes. »

Tout au long des récits et histoires de ce recueil, nous suivons le personnage
d’Hadrien, volontaire et facétieux, qui au travers de rencontres improbables
en Europe, Afrique, Asie et Amérique, s’interroge sur le sens de la vie, la
mort ou encore la fulgurance du temps qui passe...

Avec Hadrien, nous croisons des vies, des destins du bout du monde et nous
sommes sollicités par des questionnements graves ou joyeux. Entre histoires
vécues et fiction mêlées, le lecteur est entraîné par une écriture où l’action
est sœur de la pensée.