- EAN13
- 9791030414158
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 07/04/2022
- Collection
- Moyenne collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Éditions Allia 12,00
Les jeunes cadres ambitieux ne sont plus ce qu’ils étaient ! Des hippies
d’hier (leurs ennemis d’antan), les nouveaux yuppies ont hérité du refus des
normes professionnelles et hiérarchiques. Ou tout au moins, de « certaines »
de ces normes. Tout leur secret est là, dans cette capacité à combiner contre-
culture hédoniste, valeurs progressistes et surconsommation. Le Monopole de la
vertu démontre comment cette « classe managériale » a redéfini le débat
politique. Il retrace ainsi leur parcours depuis les années 1960 :
revirements, hypocrisie, fausse conscience de classe, stratégies culturelles
élitistes… Jusqu’à Donald Trump qui, en catalysant le ressentiment populaire à
leur égard, s’assura la victoire aux élections présidentielles de 2016. Loin
de tout anti-intellectualisme, la critique de Catherine Liu diffère
profondément des médias conservateurs ayant pris pour cible cet avatar
américain des « bobos bien-pensants », électeurs de Clinton et Obama. Alors
que le débat politique se fait toujours plus binaire, Le Monopole de la vertu
livre une réflexion mordante et polémique sur cette classe de cadres
intellectuels supérieurs qui, en s’adaptant aux contradictions du capitalisme,
lui permettent d’en perpétuer le règne. Catherine Liu est née en 1964 à
Taïwan. Elle est professeure au département des études cinématographiques et
visuelles de l’université de Californie à Irvine, dont elle dirige également
le Centre pour les Sciences humaines. Influencée par l’école de Francfort, ses
recherches portent sur la théorie critique, l’histoire intellectuelle des
classes sociales et des identités politiques, le populisme, les inégalités, la
psychanalyse, la culture américaine. Connue pour sa critique de la classe
managériale, elle a notamment publié un essai sur la méfiance entretenue par
la classe populaire envers les élites culturelles, The American Idyll :
Academic Anti-Elitism as Cultural Critique (University of Iowa Press, 2011),
ainsi qu’un roman, Oriental Girls Desire Romance (Kaya Press, 2012).
d’hier (leurs ennemis d’antan), les nouveaux yuppies ont hérité du refus des
normes professionnelles et hiérarchiques. Ou tout au moins, de « certaines »
de ces normes. Tout leur secret est là, dans cette capacité à combiner contre-
culture hédoniste, valeurs progressistes et surconsommation. Le Monopole de la
vertu démontre comment cette « classe managériale » a redéfini le débat
politique. Il retrace ainsi leur parcours depuis les années 1960 :
revirements, hypocrisie, fausse conscience de classe, stratégies culturelles
élitistes… Jusqu’à Donald Trump qui, en catalysant le ressentiment populaire à
leur égard, s’assura la victoire aux élections présidentielles de 2016. Loin
de tout anti-intellectualisme, la critique de Catherine Liu diffère
profondément des médias conservateurs ayant pris pour cible cet avatar
américain des « bobos bien-pensants », électeurs de Clinton et Obama. Alors
que le débat politique se fait toujours plus binaire, Le Monopole de la vertu
livre une réflexion mordante et polémique sur cette classe de cadres
intellectuels supérieurs qui, en s’adaptant aux contradictions du capitalisme,
lui permettent d’en perpétuer le règne. Catherine Liu est née en 1964 à
Taïwan. Elle est professeure au département des études cinématographiques et
visuelles de l’université de Californie à Irvine, dont elle dirige également
le Centre pour les Sciences humaines. Influencée par l’école de Francfort, ses
recherches portent sur la théorie critique, l’histoire intellectuelle des
classes sociales et des identités politiques, le populisme, les inégalités, la
psychanalyse, la culture américaine. Connue pour sa critique de la classe
managériale, elle a notamment publié un essai sur la méfiance entretenue par
la classe populaire envers les élites culturelles, The American Idyll :
Academic Anti-Elitism as Cultural Critique (University of Iowa Press, 2011),
ainsi qu’un roman, Oriental Girls Desire Romance (Kaya Press, 2012).
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