Si tu m'apprivoises
EAN13
9782070620975
ISBN
978-2-07-062097-5
Éditeur
Gallimard Jeunesse
Date de publication
Collection
Hors-piste (55)
Nombre de pages
160
Dimensions
32,9 x 19,5 x 1 cm
Poids
212 g
Langue
français
Code dewey
804
Fiches UNIMARC
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Si tu m'apprivoises

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Gallimard Jeunesse

Hors-piste

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Les soirées entre copains, les papotages à la cantine, les histoires de garçons, ce n'est vraiment pas pour Émilie. Il n'y a qu'auprès des chevaux du ranch voisin qu'elle se sent à sa place. Tout particulièrement auprès du petit Mustang, un cheval à moitié sauvage que nul ne peut approcher. Pour le sauver de l'abattoir, Émilie dispose d'un mois. Un mois durant lequel sa vie va basculer.
Quand l'amitié d'un cheval ramène une adolescente vers les siens. Un roman plein de justesse et d'émotion... À partir de 12 ans.
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Petite interview de Marie Leymarie

A propos de son livre "Si tu m'apprivoises" (Gallimard)

Comment son combat pour sauver ce mustang parvient-il à aider Emilie dans son rapport aux autres ?
Je pense que le simple fait d’établir une relation de confiance avec un autre être permet à Emilie de sortir de sa coquille, ce qui ouvre la porte à d’autres relations...
C’est aussi à cause de ses visites fréquentes au ranch que sa relation avec Steve et Inès va se renforcer (en particulier, lorsqu’elle aide Steve quand Tashunka s’est blessé). Enfin, c’est la force de son affection pour le Mustang qui la pousse à révéler à Daniel qu’elle a besoin d’argent... Et qui va déclencher l’acte de générosité que l’on sait – une preuve d’amour telle qu’Emilie acceptera enfin de se laisser toucher. Par ailleurs, c’est aussi en vivant la relation avec le petit cheval dans la réalité (et non plus en se contentant de la rêver) qu’Emilie sera confrontée à leurs différences, en particulier lors de la scène de l’orage. Cette prise de conscience vient mettre fin à l’illusion qu’elle est plus proche des chevaux que des hommes.

Etait-ce une volonté de nouer entre le jeune lecteur et l’héroïne une vraie relation d’intimité, et d’amitié ?
Non, je n’y ai pas réfléchi comme ça. Je pense que cela vient de l’écriture, qui adhère totalement à Emilie. On vit les choses comme Emilie les vit, sans distance. Par exemple, je n’explique pas aux lecteurs qu’Emilie souffre parce que sa mère est partie (on le découvre seulement quand Emilie elle-même accepte d’affronter son passé et sa souffrance), parce que je ne veux pas que les lecteurs comprennent mieux Emilie qu’elle ne se comprend elle-même... Du coup, on a avec Emilie la même relation qu’on peut avoir avec soi-même : on subit certaines émotions sans toujours les comprendre !

Emilie réussira-t-elle à aller de l’avant, à vivre et à être heureuse ?
Oui, je pense qu’Emilie a fait un pas immense et maintenant qu’elle a ouvert la porte à l’amour, aux autres, l’essentiel est fait.
Emilie vivait dans le refus (refus de regarder sa souffrance en face, refus de devenir une femme, refus de s’engager dans une relation par peur de souffrir...), elle vivait à contre-courant de sa propre vie. Même si elle restera « à vif », parce qu’elle a une grande sensibilité qui la rend très réactive, elle peut maintenant vivre sa vie pleinement. Et beaucoup de belles choses.

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