- EAN13
- 9782840161998
- ISBN
- 978-2-84016-199-8
- Éditeur
- PARIS OUEST
- Date de publication
- 2015
- Collection
- L'OEIL DU CINEM
- Nombre de pages
- 194
- Dimensions
- 21 x 15 x 1,5 cm
- Poids
- 308 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La figure du zombie, comme corps en pleine transe, membre macabre d'une foule mortelle ou souvenir tragique d'un défunt, marque l'imaginaire depuis la Renaissance, et pose un défi cinématographique exaltant.
D’où viennent les zombies ? Ou plutôt d’où reviennent-ils ? À cette question répond une investigation en forme de traversée de l’imaginaire scientifique et artistique du corps humain, de la Renaissance à nos jours. En contrechamp des films qui ont illustré le genre, d’insolites et fascinantes figures se succèdent : les écorchés du De Humani Corporis Fabrica de Vésale (1543), les « corps sans organes » de Deleuze et Guattari, les variations techniques sur l’homme mécanique, des automates de Vaucanson aux pensionnaires sous hypnose de Charcot.
Un tel montage fait apparaître, entre les cabinets de curiosités d’hier et les macabres fantaisies zombie d’aujourd’hui, entre les spéculations de la culture savante et les fictions filmiques, de troublants et vivants échos. Et si la mélancolie des motifs funèbres et des Vanités a bien sa place dans cette fable anthropologique et esthétique, la tonalité qui s’en dégage est à l’opposé : rarement ouvrage érudit aura été comme celui-ci soulevé par une écriture aussi limpide et jubilatoire pour dire l’avènement moderne des morts-vivants.
D’où viennent les zombies ? Ou plutôt d’où reviennent-ils ? À cette question répond une investigation en forme de traversée de l’imaginaire scientifique et artistique du corps humain, de la Renaissance à nos jours. En contrechamp des films qui ont illustré le genre, d’insolites et fascinantes figures se succèdent : les écorchés du De Humani Corporis Fabrica de Vésale (1543), les « corps sans organes » de Deleuze et Guattari, les variations techniques sur l’homme mécanique, des automates de Vaucanson aux pensionnaires sous hypnose de Charcot.
Un tel montage fait apparaître, entre les cabinets de curiosités d’hier et les macabres fantaisies zombie d’aujourd’hui, entre les spéculations de la culture savante et les fictions filmiques, de troublants et vivants échos. Et si la mélancolie des motifs funèbres et des Vanités a bien sa place dans cette fable anthropologique et esthétique, la tonalité qui s’en dégage est à l’opposé : rarement ouvrage érudit aura été comme celui-ci soulevé par une écriture aussi limpide et jubilatoire pour dire l’avènement moderne des morts-vivants.
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