Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
15 mai 2012

famille, ours

Voici un très beau roman plein de bons sentiments où les gentils auront des réponses à leurs questions et dans lequel le méchant gouvernement n'aura pas le dernier mot.

Mais que cette histoire est racontée de façon embrouillée : oui, il y a des falsh-back avec ce qui s'est passé à Bonn avant la mort du père, puis des retours en arrière de flash-back pendant lesquels Georgie se souvient de ce qui s'est passé lors de son voyage à Berlin-Est avec son père. Sans oublier la façon si particulière de réfléchir de Jamie.
Et puis il y a l'ours, également, qui est parfois le narrateur de certains chapitres.
Le gouvernement britannique qui est méchant, fait parti intégrante de l'histoire : il ne veut rien expliquer à propos de la mort du père et construire un centre de lancement de missiles nucléaires sur la fameuse île.
Bref, (comme dirait certains) tout ceci ne m'a pas franchement permis de m'émouvoir à la lecture de ce roman.
Je fais donc ce triste constat : j'ai perdu mon âme d'enfant (bouououou....)

L'image que je retiendrai :
Il est beaucoup question d'ours (Lystig, tu vas adoré) à telle point que je me suis demandée pourquoi le récit ne se déroulait pas à Berne.

Conseillé par
15 mai 2012

Etats-Unis, famille

Waouh ! Quelle fresque !

Bon, un peu long peut-être, mais une écriture qui vous prend par la main et qui vous emmène au coeur de l'Amérique de W.

L'histoire commence à Columbine quelques jours avant la tragédie. Caelum rencontre les deux élèves-tueurs dans une pizzeria et discute un peu avec eux car ils sont ses élèves à son cours d'écriture.

Puis, le mardi fatale arrive et la femme de Caelum reste cachée dans un placard jusqu'à l'arrivée des secours. C'est le début de sa descente aux enfers : Syndrome de Stress Post-Traumatique, dépression, dépendance aux médicaments. Attention, cette partie dure la première moitié du roman.
Puis le couple déménage dans le Connecticut, et là, Caelum va découvrir la vérité sur sa mère et sa famille grâce à ses locataires.
Sans oublier le personnage de Velvet, la jeune fille que Caelum avait pris sous son aile, puis sa femme, puis son locataire.

Caelum s'interroge beaucoup sur les causes de la tuerie de Columbine, et nous avec lui. Mais aucune réponse n'est satisfaisante car de nombreux facteurs entrent en collision. Celui qui m'a le plus frappé : Caelum explique que dans les lycées américains, les élèves les plus en vue sont les sportifs. Chouchoutés, ils peuvent se livrer à toutes sortes de turpitudes sur leurs camarades les plus fragiles. Même si ils sont vus par les professeurs, jamais personne ne leur dira rien. Erik et Dylan n'étaient pas des sportifs, et se faisaient maltraiter, comme d'autres. A qui la faute, alors ?!
Et puis il est également question de la condition des femmes détenues : leurs conditions de détentions ainsi que ce qui les a conduit en prison.
La théorie du chaos est elle, aussi, présente, ainsi que les mythes fondateurs grecs, ses deux "théories" expliquant certaines situations.

Bref, l'auteur dresse le portrait d'une Amérique qui envoie ses forces vives se faire tuer ou blesser en Irak (à eux aussi le SSPT au retour) ; de gens qui enchaînent plusieurs petits boulots pour payer les notes d'avocats et d'hôpital ; et qui se nourrissent dans des chaînes de restaurants, les mêmes dans tout le pays ; celle de l'alcoolisme latent de certains personnages.

Un roman plein d'espoir, pourtant, car Caelum croie en sa vocation d'éducateur et a le cœur sur la main. Des personnages attachants, donc, foisonnent dans ce livre.
Même si je n'adhère pas à la fin du roman un peu trop christique à mon goût, et même si parfois, ce roman comporte des longueurs, j'ai beaucoup aimé cette lecture qui m'a plongée au cœur des États-Unis.

L'image que je retiendrai :
Il y en a tellement.... Celle de Velvet et de ses couleurs de cheveux improbables ; celle de la psychothérapeute du couple et de ses saris aux couleurs chaudes.

France-Empire

Conseillé par
15 mai 2012

folie, policier

Voilà un polar que je qualifierai d'"étrange".
D'abord le style, haché, qui m'a déstabilisé au début, puis j'ai réussi à entrer dans "la petite musique" de l'auteur, mais ce ne fut pas sans mal.
Ensuite l'histoire, rocambolesque à souhait. Déstabilisant également le changement de point de vue à chaque chapitre, ou presque.

Une machination bien folle pour récupérer 11 cahiers dont on ne saura rien, ou pas grand chose, au final. Une explication scientifique décrite bien vite également. Des hasards qui font bien les choses, et une fin en happy-end. Un peu frustrant, j'aurais aimé que l'auteur délaye un peu plus, parfois.
Au final, un roman qui nous emporte aux portes de la folie, tant par son style que par l'histoire racontée et la façon de la narrer. Un univers "à part".
L'image que je retiendrai :
Celle du yacht luxueux sur la "croisette" de Cassis.

roman

Table Ronde

19,30
Conseillé par
15 mai 2012

Italie, thriller

Une grande maison en Toscane, transformée en hôtel de luxe, réservée pour huit femmes le temps d'un week-end. Avec une seule condition : couper le téléphone.
Petit à petit, on découvre l'histoire de leur amitié, leur vie d'adultes peu épanouie, et le mystère de la maison.

Car cette bâtisse a été le lieu d'un massacre quelques centaines d'années plus tôt : une jeune fille se préparant au mariage y a été égorgée avec ses suivantes.
La tension monte au fur et à mesure des heures et des disparitions, d'abord explicables, puis bien étranges.
Une fin apocalyptique à la hauteur du roman.
Bref, j'ai frissonné et tremblée sous le soleil de Toscane, pas de froid, mais de peur.

L'image que je reteindrai :
Celle de la maison, pleine d'escaliers et de recoins.

Conseillé par
15 mai 2012

espionnage

Ce que j'ai aimé : le début. On rencontre les héros Gail et Perry qui sont mis à l'isolement dans un espèce de cave par une agence gouvernementale et bombardés de questions sur évènements passés ; des flash-back nous font progresser dans l'histoire, ou l'on fini par découvrir tous les protagonistes, et on rattrape le présent.
Le hic (pour moi) est que ces flash-back durent... presque 200 pages et que j'avoue avoir "zappé" certaines pages.
La deuxième partie m'a été plus agréable à lire, l'histoire est plus rythmée avec une fin très "Grand écran".

Un bon moment de lecture et d'immersion dans la mafia russe.