- EAN13
- 9782021332124
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 15/02/2018
- Collection
- Poétique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Seuil 26,00
La composition d'une oeuvre designe a la fois son elaboration, ses parties et
leur agencement, autant dire son tout, mais vu sous un angle particulier :
comme un assemblage. Or, elle regle aussi et surtout les allures : le lecteur
est emporte, pris dans le defile des lieux et des scenes ; il subit la
scansion des affects, les changements de regime, les variations de vitesse et
de lumiere ; il eprouve dans le temps la forme du texte. Comment traiter de la
composition sans rien perdre de ce mouvement ?
Afin de pimenter la chose avec des mises a l'epreuve un peu fortes, on a
privilegie, pour l'irregularite du genre, des textes romanesques. Mme de
Lafayette, Prevost, Stendhal, Balzac, Flaubert, Proust apportent des
eclairages particuliers aux questions generales : la construction d'une forme
au fil du texte, l'opposition lecture de loin/lecture de pres, la coexistence
de coherences multiples, le detail. Des points sensibles de l'art du roman
sont examines : les ouvertures, les descriptions, les transitions, la gestion
de l'information, l'usage d'architectures modulaires.
Hypotheses theoriques, lectures pas a pas, experimentations diverses,
changements de point de vue et d'echelle, on propose des instruments capables
de decrire les configurations mouvantes du materiau, fausses pistes et vraies
surprises. On n'a pas cherche a effacer les traces de ces itineraires
aventureux, mais a composer un livre qui associat le lecteur a l'enquete.
Michel Charles a enseigne la litterature française et la theorie litteraire a
l'École normale superieure. Il dirige la revue Poetique. Il est l'auteur, dans
la meme collection, de Rhetorique de la lecture (1977), L'Arbre et la Source
(1985) et Introduction a l'etude des textes (1995).
*[5e]: Cinquième
leur agencement, autant dire son tout, mais vu sous un angle particulier :
comme un assemblage. Or, elle regle aussi et surtout les allures : le lecteur
est emporte, pris dans le defile des lieux et des scenes ; il subit la
scansion des affects, les changements de regime, les variations de vitesse et
de lumiere ; il eprouve dans le temps la forme du texte. Comment traiter de la
composition sans rien perdre de ce mouvement ?
Afin de pimenter la chose avec des mises a l'epreuve un peu fortes, on a
privilegie, pour l'irregularite du genre, des textes romanesques. Mme de
Lafayette, Prevost, Stendhal, Balzac, Flaubert, Proust apportent des
eclairages particuliers aux questions generales : la construction d'une forme
au fil du texte, l'opposition lecture de loin/lecture de pres, la coexistence
de coherences multiples, le detail. Des points sensibles de l'art du roman
sont examines : les ouvertures, les descriptions, les transitions, la gestion
de l'information, l'usage d'architectures modulaires.
Hypotheses theoriques, lectures pas a pas, experimentations diverses,
changements de point de vue et d'echelle, on propose des instruments capables
de decrire les configurations mouvantes du materiau, fausses pistes et vraies
surprises. On n'a pas cherche a effacer les traces de ces itineraires
aventureux, mais a composer un livre qui associat le lecteur a l'enquete.
Michel Charles a enseigne la litterature française et la theorie litteraire a
l'École normale superieure. Il dirige la revue Poetique. Il est l'auteur, dans
la meme collection, de Rhetorique de la lecture (1977), L'Arbre et la Source
(1985) et Introduction a l'etude des textes (1995).
*[5e]: Cinquième
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