- EAN13
- 9782140328152
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 16/06/2023
- Collection
- Présence berbère
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les fondateurs de l'Algérie indépendante
Aux origines de la nation algérienne
Youcef Allioui
L'Harmattan
Présence berbère
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140328152
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
38.99
Autre version disponible
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Papier - L'Harmattan 50,00
Ce livre ouvre une autre fenêtre sur la conquête et la colonisation de
l'Algérie. La violence de la conquête, qui avait ravagé l'Algérie, souleva
maints questionnements de la part d'intellectuels français et algériens sur
les massacres et les pratiques génocidaires de cette guerre de conquête et de
colonisation. La description des crimes et des atrocités commis sur les
populations algériennes créa un tel traumatisme que les anciens Kabyles
qualifièrent les actes barbares de l'armée coloniale de « crimes que la langue
ne peut pas supporter » (Ayen ur w'ur izmir yiles). En 1834, à son retour
d'Algérie, une mission parlementaire dressait un bilan ne laissant aucun doute
sur « la logique génocidaire » de l'armée coloniale. Ce fut également le
constat d'Alexis de Tocqueville qui, en 1835, reprit les mêmes mots pour
qualifier cette conquête. À partir de 1837, avec l'arrivée de « la Légion
étrangère », commandée par le colonel Achille de Saint-Arnaud que Victor Hugo
surnomma « le chacal », les massacres perpétrés en Algérie prirent alors une
dimension inhumaine. Même certains officiers ont fini par être révulsés par
les carnages de leurs soldats. La majorité des Berbères est arabisée : il
suffit de négliger la langue d'un peuple, pour que celui-ci cesse d'exister.
D'éminents historiens Charles André Julien, Robert et Marianne Cornevin
qualifièrent « L'insurrection algérienne de 1871 », de « première guerre
d'indépendance ».
l'Algérie. La violence de la conquête, qui avait ravagé l'Algérie, souleva
maints questionnements de la part d'intellectuels français et algériens sur
les massacres et les pratiques génocidaires de cette guerre de conquête et de
colonisation. La description des crimes et des atrocités commis sur les
populations algériennes créa un tel traumatisme que les anciens Kabyles
qualifièrent les actes barbares de l'armée coloniale de « crimes que la langue
ne peut pas supporter » (Ayen ur w'ur izmir yiles). En 1834, à son retour
d'Algérie, une mission parlementaire dressait un bilan ne laissant aucun doute
sur « la logique génocidaire » de l'armée coloniale. Ce fut également le
constat d'Alexis de Tocqueville qui, en 1835, reprit les mêmes mots pour
qualifier cette conquête. À partir de 1837, avec l'arrivée de « la Légion
étrangère », commandée par le colonel Achille de Saint-Arnaud que Victor Hugo
surnomma « le chacal », les massacres perpétrés en Algérie prirent alors une
dimension inhumaine. Même certains officiers ont fini par être révulsés par
les carnages de leurs soldats. La majorité des Berbères est arabisée : il
suffit de négliger la langue d'un peuple, pour que celui-ci cesse d'exister.
D'éminents historiens Charles André Julien, Robert et Marianne Cornevin
qualifièrent « L'insurrection algérienne de 1871 », de « première guerre
d'indépendance ».
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