- EAN13
- 9782140487439
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 23/05/2024
- Collection
- Questionner l'Europe
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le primat du marché sur la puissance
Aux origines européennes de la Globalisation
Noam Thomas Drif
Éditions L'Harmattan
Questionner l'Europe
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 22,00
Articulé autour de la période 1985-1995, cet ouvrage s'inscrit dans un débat
très actuel sur la nécessité ou non de sacrifier en partie les principes chers
aux Européens de la concurrence libre et non faussée au profit d'une Europe
industrielle, Europe puissance, plus colbertiste, face aux grands blocs que
constituent l'Amérique du Nord et le Sud-Est asiatique.
En croisant les sources et les archives du ministère des Affaires étrangères
en France, on perçoit le poids qu'ont eu un certain nombre d'acteurs, privés
ou non, dans l'orientation de la commission européenne vers cette politique de
la concurrence qui l'emporta sur une politique de volontarisme industriel.
Alors que le XXIe siècle s'annonce être un siècle où les nations même de
petite taille ont encore de beaux jours devant elles et où les conceptions
néolibérales de l'économie au profit des intérêts de la nation semblent
décliner, l'Europe semble la dernière à souhaiter la remettre en question.
Les choix qui s'offrent à elle sont pourtant nombreux : constituer une
puissance nationale, européenne, redonner cette prérogative aux nations quitte
à amoindrir sa politique de la concurrence ou bien maintenir le statu quo en
refusant de se penser comme puissance. Ceci tout en veillant à ce que les
États membres ne renient pas la politique européenne de la concurrence qu'il
faudrait maintenir afin de garantir le pouvoir d'achat du consommateur.
très actuel sur la nécessité ou non de sacrifier en partie les principes chers
aux Européens de la concurrence libre et non faussée au profit d'une Europe
industrielle, Europe puissance, plus colbertiste, face aux grands blocs que
constituent l'Amérique du Nord et le Sud-Est asiatique.
En croisant les sources et les archives du ministère des Affaires étrangères
en France, on perçoit le poids qu'ont eu un certain nombre d'acteurs, privés
ou non, dans l'orientation de la commission européenne vers cette politique de
la concurrence qui l'emporta sur une politique de volontarisme industriel.
Alors que le XXIe siècle s'annonce être un siècle où les nations même de
petite taille ont encore de beaux jours devant elles et où les conceptions
néolibérales de l'économie au profit des intérêts de la nation semblent
décliner, l'Europe semble la dernière à souhaiter la remettre en question.
Les choix qui s'offrent à elle sont pourtant nombreux : constituer une
puissance nationale, européenne, redonner cette prérogative aux nations quitte
à amoindrir sa politique de la concurrence ou bien maintenir le statu quo en
refusant de se penser comme puissance. Ceci tout en veillant à ce que les
États membres ne renient pas la politique européenne de la concurrence qu'il
faudrait maintenir afin de garantir le pouvoir d'achat du consommateur.
S'identifier pour envoyer des commentaires.