- EAN13
- 9782221120422
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 20/12/2012
- Collection
- Romans Français Laffont
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ma vie amoureuse criminelle avec Martin Heidegger
Gerald Messadié
Robert Laffont
Romans Français Laffont
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782221120422
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
10.99
Une femme jeune et jolie – elle s'appelle Grethe, elle est charcutière à
Francfort –, mal mariée, se laisse séduire par un étranger de passage. Elle
quitte mari et travail pour suivre dans un vagabondage bientôt dangereux sur
les routes d'Allemagne. Elle a cru comprendre qu'il s'appelle Martin
Heidegger, mais ce nom d'un penseur célèbre lui est presque inconnu, et ce
n'est d'ailleurs pas pour ses leçons de philosophie sur le tas qu'elle est si
profondément attachée à l'étranger, mais parce qu'elle a grâce à lui découvert
son corps et son Moi, sa sexualité et la plus troublante de toutes les idées,
celle de liberté. C'est-à-dire de la plus cruelle sincérité. Élève et
maîtresse, cete femme devient la disciple idéale.
L'innocence et la sincérité enclenchent une machine infernale. Le crime scelle
l'union du couple, devenu sulfureux, et la recherche frénétique de la
jouissance et de la liberté met en marche le dernier rouage, qui est celui de
la mort.
Le récit qu'en fait elle-même la jeune femme est direct, nu, précis. Est-elle
coupable, ou bien victime de son professeur ? Et qu'est-ce qu'alors que la
culpabilité ? Ne serait-ce que la vulnérabilité aux idées ?
Ma vie amoureuse et criminelle avec Martin Heidegger pourrait n'être qu'un
témoignage sur un fait divers virtuel ; c'est un roman. Ce pourrait-n'être
qu'un roman ; c'est une moralité exemplaire.
Francfort –, mal mariée, se laisse séduire par un étranger de passage. Elle
quitte mari et travail pour suivre dans un vagabondage bientôt dangereux sur
les routes d'Allemagne. Elle a cru comprendre qu'il s'appelle Martin
Heidegger, mais ce nom d'un penseur célèbre lui est presque inconnu, et ce
n'est d'ailleurs pas pour ses leçons de philosophie sur le tas qu'elle est si
profondément attachée à l'étranger, mais parce qu'elle a grâce à lui découvert
son corps et son Moi, sa sexualité et la plus troublante de toutes les idées,
celle de liberté. C'est-à-dire de la plus cruelle sincérité. Élève et
maîtresse, cete femme devient la disciple idéale.
L'innocence et la sincérité enclenchent une machine infernale. Le crime scelle
l'union du couple, devenu sulfureux, et la recherche frénétique de la
jouissance et de la liberté met en marche le dernier rouage, qui est celui de
la mort.
Le récit qu'en fait elle-même la jeune femme est direct, nu, précis. Est-elle
coupable, ou bien victime de son professeur ? Et qu'est-ce qu'alors que la
culpabilité ? Ne serait-ce que la vulnérabilité aux idées ?
Ma vie amoureuse et criminelle avec Martin Heidegger pourrait n'être qu'un
témoignage sur un fait divers virtuel ; c'est un roman. Ce pourrait-n'être
qu'un roman ; c'est une moralité exemplaire.
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