Moi, Joséphine, impératrice
EAN13
9782226213136
Éditeur
Albin Michel
Date de publication
Langue
français
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Moi, Joséphine, impératrice

Albin Michel

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Napoléon, le héros de la mythologie moderne qui inspira le plus d'ouvrages, a
entraîné Joséphine dans son orbe. Parmi les constellations d'amour, Napoléon
et Joséphine restent dans la mémoire des hommes autant qu'Antoine et
Cléopâtre, Tristan et Yseult. Génial chef de guerre et d'État, Napoléon fut,
pour Joséphine, un amant de génie. Héros d'opéra, de drame shakespearien, qui
aurait dû inspirer les plus grands musiciens ou auteurs dramatiques... Celle
qui suscita cette passion de volcan était Eve en personne. C'était une vraie
femme, répétera Napoléon en extase. Une créole indolente, pour qui l'amour
était aussi naturel que la faim ou la soif. Menteuse à la folie, fabulatrice,
intéressée, trompeuse à perdre haleine, mobile comme l'onde, voluptueuse
sirène, pleurant et riant comme une petite fille. Schéhérazade inventant des
histoires pour séduire son maître. Croqueuse d'or et de diamants. Ame de
courtisane, de poupée de modes, trafiquant sans pudeur avec des affairistes,
indicatrice de police à la solde de Fouché, lui rapportant les faits et gestes
de son impérial époux. Aventurière dont la vie, comme celle de Napoléon, est
le plus fabuleux roman, prophétisé, à la Martinique dès sa jeunesse, par une
devineresse caraïbe : Tu seras plus que reine !Elle conquit Napoléon par les
sens, mais aussi par ses manières d'aristocrate. Joséphine occupa sans faire
rire un trône où la fille des Césars passa sans aucun titre de gloire, dit
magnifiquement Talleyrand. Comédienne et aristocrate, miracle, aux yeux du
peuple, de mansuétude et de gentillesse, médiatrice de la bonté entre Jupiter
tonnant et les nommes, Joséphine joua le rôle d'impératrice sur le théâtre du
monde avec un éclat digne de Napoléon empereur. Si bien que la femme vénale,
passant de mains en mains, et le fabuleux cocu formèrent un couple idéal,
enchaîné par les astres. Quand Napoléon liquida sa vieille, la chance
l'abandonna.Voilà le rêve de femme qu'a vécu Paul Guth, historien et voyant,
en notre temps où la femme est aussi impératrice. Il l'a vécu avec une telle
intensité de vérité et de passion, avec une si fulgurante justesse de ton que
vous vous sentirez hallucinés. Vous croirez, comme lui, qu'il a trouvé dans
des archives ces Mémoires écrits par la fille au sang bleu d'un siècle
libertin, avec la grâce, la pureté, l'insolence étincelantes d'avant la
Terreur.
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