- EAN13
- 9782226339980
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 10/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Papier - Albin Michel 24,00
« La littérature anarchiste mériterait toute une étude », écrivait Michel
Ragon. Cette étude, la voici, qui, de Jules Vallès à Henry Poulaille, de
Louise Michel à Augustin Gomez-Arcos, rend compte de la richesse et de la
vitalité du courant libertaire dans la littérature française.
Se défiant des « étiquettes », refusant toute subordination à une idéologie,
les écrivains libertaires sont convaincus de la fonction sociale et politique
de l'art. La mission de l'écrivain est de troubler le lecteur, d'induire le
doute à l'encontre de l'ordre établi. Par le biais des genres littéraires les
plus divers, le roman bien sûr, mais aussi le théâtre, la poésie, le pamphlet,
ils s'attachent à « réveiller les énergies », selon le mot d'Henry Poulaille.
Qu'ils soient reconnus, comme Octave Mirbeau ou Albert Camus, méconnus comme
Eugène Bizeau ou Maurice Joyeux, ces auteurs sont unis par leur commune
répulsion de l'autorité et de l'injustice. A travers des thèmes récurrents et
cruciaux : la guerre, le travail, l'utopie, l'enfance, ils veulent s'adresser
d'abord aux défavorisés. « Avec les pauvres toujours », écrivait Séverine.
« Une belle synthèse d'un mouvement littéraire dont l'inspiration
antiautoritaire garantit la vivacité. » Le Magazine Littéraire
Ragon. Cette étude, la voici, qui, de Jules Vallès à Henry Poulaille, de
Louise Michel à Augustin Gomez-Arcos, rend compte de la richesse et de la
vitalité du courant libertaire dans la littérature française.
Se défiant des « étiquettes », refusant toute subordination à une idéologie,
les écrivains libertaires sont convaincus de la fonction sociale et politique
de l'art. La mission de l'écrivain est de troubler le lecteur, d'induire le
doute à l'encontre de l'ordre établi. Par le biais des genres littéraires les
plus divers, le roman bien sûr, mais aussi le théâtre, la poésie, le pamphlet,
ils s'attachent à « réveiller les énergies », selon le mot d'Henry Poulaille.
Qu'ils soient reconnus, comme Octave Mirbeau ou Albert Camus, méconnus comme
Eugène Bizeau ou Maurice Joyeux, ces auteurs sont unis par leur commune
répulsion de l'autorité et de l'injustice. A travers des thèmes récurrents et
cruciaux : la guerre, le travail, l'utopie, l'enfance, ils veulent s'adresser
d'abord aux défavorisés. « Avec les pauvres toujours », écrivait Séverine.
« Une belle synthèse d'un mouvement littéraire dont l'inspiration
antiautoritaire garantit la vivacité. » Le Magazine Littéraire
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