- EAN13
- 9782226464071
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 03/11/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Succédant à la « tyrannie » du Moyen Âge et précédant un XVIIe siècle de
régression, le XVIe siècle fait figure de véritable balise pour
l’historiographie française, faisant naître de nouvelles façons de penser et
d’écrire l’histoire.
Pour l’expliquer, Denis Crouzet montre que la Renaissance fut, dans la
gestation de l’écriture de l’historien Jules Michelet qui, le premier, lui
donna ses lettres de noblesse, un vecteur d’une « modernité » promouvant des
idées de liberté et de fraternité face aux atrocités et aux violences
confessionnelles. C’est-à-dire que le XVIe siècle, cette époque où les hommes,
n’acceptant plus leur monde, ont entrepris de le refonder, et où est apparu un
héros constitutif d’une mythologie républicaine, le peuple, eut pour Michelet
un sens moral et politique qui le dépassait.
Face à l’échec de la Révolution et des révolutions du XIXe siècle dont il est
le contemporain, la Renaissance devient un bouclier opposé au pessimisme d’une
humanité en perte d’héroïsme, qui permet non seulement à Michelet de conjurer
par son écriture une part d’obscurité qui l’habiterait – la mort de son frère
qui aurait ferait de lui un enfant de remplacement –, mais aussi d’affirmer
que, malgré les peurs qui hantent le passé des hommes, les forces de vie et de
liberté demeurent latentes et prêtes à être réactivées. Dès lors, l’historien
peut écrire qu’un avenir positif attend les hommes et l’histoire devient une
pédagogie éthique de l’espérance.
régression, le XVIe siècle fait figure de véritable balise pour
l’historiographie française, faisant naître de nouvelles façons de penser et
d’écrire l’histoire.
Pour l’expliquer, Denis Crouzet montre que la Renaissance fut, dans la
gestation de l’écriture de l’historien Jules Michelet qui, le premier, lui
donna ses lettres de noblesse, un vecteur d’une « modernité » promouvant des
idées de liberté et de fraternité face aux atrocités et aux violences
confessionnelles. C’est-à-dire que le XVIe siècle, cette époque où les hommes,
n’acceptant plus leur monde, ont entrepris de le refonder, et où est apparu un
héros constitutif d’une mythologie républicaine, le peuple, eut pour Michelet
un sens moral et politique qui le dépassait.
Face à l’échec de la Révolution et des révolutions du XIXe siècle dont il est
le contemporain, la Renaissance devient un bouclier opposé au pessimisme d’une
humanité en perte d’héroïsme, qui permet non seulement à Michelet de conjurer
par son écriture une part d’obscurité qui l’habiterait – la mort de son frère
qui aurait ferait de lui un enfant de remplacement –, mais aussi d’affirmer
que, malgré les peurs qui hantent le passé des hommes, les forces de vie et de
liberté demeurent latentes et prêtes à être réactivées. Dès lors, l’historien
peut écrire qu’un avenir positif attend les hommes et l’histoire devient une
pédagogie éthique de l’espérance.
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